mardi 8 mars 2011

MARGIE PART POUR LA SEMAINE

Aujourd’hui mardi le 8 mars la discussion s’amorce pour savoir si Margie devrait partir pour passer la semaine avec ses enfants. Ça fait son affaire. Je lui donne donc 2000 pesos pour les repas et je lui propose d’acheter du linge aux enfants. Elle connaît les endroits pas chers. Elle part donc vers 13:30. Christian n’arrête pas de me texter pour savoir comment il se fait qu’elle ne soit pas encore là. Un petit texto et il me laisse en paix. Ça me fera du bien de passer quelques jours seul. J’ai besoin de ça de temps en temps.
Donc j’essais depuis ce matin de me brancher à internet. Tout semble fonctionner mais au dernier moment j’ai le message « connexion terminated ». Ça va pas. Après avoir essayé une partie de la journée de rejoindre les techniciens je finis par pogner quecun qui me dit « I will call you later ». J’attends mais à 17h00 je décide que maintenant c’est « later » et je réussis à rejoindre encore quecun vers 18h00 qui me dit tout simplement de tout scraper et de recommencer l’installation. C’est ce que je fais et … ça fonctionne. La ‘tit lumière hein bleue. Youppie.
Je lis mes courriels et mes commentaires sur le blogue. Je vais essayer de tout faire aujourd’hui. Il faut que je sorte alors aussi bien aller souper. « Un massage monsieur ? ». Comme d’habitude il y a aussi plein de mômes qui veulent me vendre des colliers en se frottant la bedaine pour me faire comprendre qu’ils ont faim. Ils sont beaux les petits criss. J’en choisis une et je prends un collier à 50 pesos. Je peux les négocier à 20 pesos mais j’ai même pas le goût. 75 cents de plus ça ne me tuera pas. Un bracelet maintenant. Seulement 30 pesos, non 20 pesos, non 10 pesos monsieur. Je lui remets mon petit change et j’en prends un. Laissez-moi tranquille maintenant.
Je passe les kiosques de « manoks » (poulets) et je trouve une bicoque où ils font des hamburgers. Deux pour le prix d’un à 22 pesos (55 cents). Un pepsi avec ça pour 12 pesos. Il y a deux filles, dirigées par un local, qui viennent s’assoir près de moi. Elle ne fittent pas du tout dans le décor avec leur robes beiges longues. Ce sont des étudiantes Japonaises qui sont ici pour deux jours. Avion du Japon vers Cebu (6 heures), deux jours ici, avion de Cebu vers le Japon (6 heures). Elles doivent être quand même en moyen. « Vous êtes sur le party ? », « non demain » hehe. Arigato. Elles veulent des hot-dogs mais il ne reste que des 12 pouces. Je leur explique parce que la fille du kiosque a de la difficulté à se faire comprendre. J’ai pris une photo d’elles pour mes souvenirs de vieux mon oncle cochon. Arigato. Avant de partir je fais trois autres commandes de hamburgers (à deux pour un ça fait six). Coût total pour 8 hamburgers et un pepsi ? Seulement 100 pesos (moins que 2,50$).
Les deux Japonaises engloutissant des 12 pouces. C'est pas beau ça ?
Le fameux nectar. La Tanduay Ice.
Je quitte donc l’endroit et retourne où sont les jeunes. « Qui veut un hamburger ? ». Devant l’affluence et les mercis des mamans, je leur donne le sac et je me pousse.
-         « Un massage monsieur ? Regardez comme elles sont jolies ».
-         « Je vois, c’est vrai. Salamat ».
-         « Good evening sir » fait un gars assis avec sa grosse bière.
-         « Hey, how are you doing ? ».
-         « H a i l l e » fait l’administratrice des condos qui vient de finir sa journée et qui m’envoie la main de l’autre côté de la rue.
-         « Hi, good evening ».
-         « Un tricycle monsieur ? ».
-         « Hindi salamat, je m’en vais juste là ».
-         « Un taxi alors ? ».
-         « humm ».
-         « Vous voulez faire du jet ski ? »
-         « Non merci ».
-         « D’accord alors on se voit demain ».
-         « Good evening sir » fait le gardien du complexe en riant.
-         « Helloww » font les petites filles qui sont avec lui.
Je crois que je ne suis pas passé inaperçu. Tout est fait de façon amicale. Il ne faut juste pas s’en faire car c’est comme ça toutes les fois que je sors. Quand je suis avec Margie ils sont plus tranquilles. Elle m’a appelé d’ailleurs ce soir pour s’assurer que je prenais mes médicaments. J’ai toujours cette satanée grippe qui me colle à la gorge.
A chaque jour je me dis que je vais manquer de sujets pour mon blogue mais il se passe toujours quelque chose qui me fait taper du texte sans cesse. Enfin. Demain ce sera sûrement tranquille … You bet ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire