Samedi le 5 mars Margie fait le lavage, la vaisselle et le ménage. Elle me gâte comme je le fais avec elle. Malgré que je lui ai dit qu’on trouvera une buanderie elle s’entête à le faire à la maison pour moi. D’ailleurs, quand elle travaille, c’est ce qu’elle fait. C’est son métier si on peut dire.
Moi je fais mes textes pour le blogue. C’est un important investissement de temps. J’écris d’abord mes idées à chaque fois qu’elles me viennent à l’esprit, j’écris les textes, je choisis les photos que j’ai préalablement transférées sur mon ordi et que j’ai identifiées, je transfère les textes sur mon blogue, j’insère les photos dont le format est à modifier, j’écris des légendes sous les photos et finalement je publie. La partie dans mon blogue ne peut être faite que si j’ai une connexion à internet.
Ça fait un bout de temps que je regarde les hôtels à partir de mon balcon. On est Samedi alors c’est le temps. Il est 17h00 et on part à l’aventure quitte à se faire virer de bord à coup de pieds au c… Ça n’arrive pas. Au contraire ils nous souhaitent tous la bienvenue même si on n’est pas clients. Ici les étrangers sont les bienvenus partout. Les règlements et les interdictions sont en général pour les locaux.
On visite le Maribago Bluewater resort. C’est de toute beauté. Le restaurant sur l’eau offre des produits de la mer vivants. Une série de viviers contenant toutes sortes de poissons et crustacés sont enlignés dans un coin. Tu choisis ce que tu veux et ils te le font cuire. Ça semble fonctionner au kilo. Pas besoin de s’informer. Ils nous laissent prendre des photos et on s’en va. Toujours au même « resort » il y a un autre restaurant près de la piscine. Un buffet très élaboré avec des mets préparés philippins. On fait le tour et ça me tente. Margie aussi. Une bouteille de blanc et on est prêts. Un orchestre joue des chansons folkloriques cebuanos (ou « native »). C’est très entraînant.
Je veux tout essayer sur le buffet. Méchant contrat. Un peu de chaque plat. Certaines choses sont immangeables mais d’autres sont très bonnes et parfumées. Je ne sais pas tout ce que j’ai mangé parce que c’est identifié en visaya mais Margie me fait quelques traductions. J’ai nettoyé toutes mes assiettes. Soupe aux crevettes avec genre piments verts et autres objets non identifiés. Porc farci à la je ne sais quoi. Branches de plante aquatique avec sauce inconnue. Bouillie de chèvre ne contenant à peu près pas de viande. Et pour terminer le halo-halo. Tu choisis les ingrédients et ils font une espèce de sorbet. Y’a même des légumineuses. Donc glace, ingrédients choisis (non identifiables j’ai pris ce qui avait l’air bon) et finalement crème glacée.
Après avoir mangé les plantes aquatiques qui sont un peu sprigneuses … j’ai un petit morceau que j’enlève d’entre mes dents. J’essai de le croquer avec mes dents d’en avant mais pas moyen. Ça spring trop. Pendant dix minutes je joue avec … hum … ham … hmmm. Finalement il se coince entre deux dents et il se coupe. Je peux l’avaler. C’était quoi ça ?
Pendant le repas, en plus des musiciens, il y a un spectacle cebuano. Ça ressemble aux spectacles Hawaiens. Les costumes sont élaborés et probablement authentiques. Un des numéros consiste à danser à l’intérieur et à l’extérieur de deux grandes tiges de bambou tenues par deux gars qui tapent le sol et tapent les tiges de bambous ensemble selon un rythme très primitif. Le truc est de ne pas se faire coincer le pied quand ils frappent les tiges de bambous ensemble. À ce moment, les pieds doivent être à l’extérieur. Voyez-vous l’idée ? Référez-vous à la photo ci-jointe. Ils font une démo et ensuite invitent les clients à essayer. J’y suis allé bien sûr pour m’apercevoir que c’est plus compliqué qu’on pense parce qu’il faut bouger le corps aussi. Un pas à gauche, deux pas au centre, un pas à droite, deux pas au centre et ainsi de suite. Après qu’on se soit tous plantés ils continuent leur démonstration mais en accélérant le rythme et en ajoutant deux autres tiges de bambous. On comprend maintenant la dextérité et la concentration nécessaires pour cet exercice.
Des viviers pleins de poissons et de crustacés. On choisit et ils préparent. |
Les musiciens sont très drôles et jouent et chantent des chansons "native" avec beaucoup de rythme. |
Voyez-vous ? Faut pas se faire prendre les pieds entre les tiges de bambou. Il faut respecter le rythme et ne pas avoir les pieds à l'intérieur quand ils tapent les tiges ensembles. |
Les danses cebuanos sont très colorées. |
Ils font ensuite d’autres petits concours. J’ai gagné des biscuits. Finalement les musiciens font le tour des tables et jouent et chantent nos demandes spéciales. Le total de la facture ? 3 850 pesos ou près de 92$. Moi qui ne voulais pas payer 6000 pesos pour deux personnes pour un périple d’une journée à Bohol hier matin, je m’en veux un peu. Margie est très contente de cette expérience mais je crois qu’elle trouve ça un peu indécent de payer autant pour un seul repas.
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