jeudi 3 mars 2011

JOURNÉE AVEC MAE

Dimanche le 20 février. Ce matin j’ai eu de la visite. Mes hémorroïdes sont sorties. Ça fait mal ça. Après leur avoir donné une sacré douche d’eau chaude j’ai crissé dessus une crème, Loprox, que j’ai eu lors de mes problèmes de cellulite sévère. Je ne sais pas si c’est bon mais je suis prêt à être téméraire pour les faire rentrer. J’y suis allé par couches successives car j’avais peur que ça brûle. Tu me vois-tu courir dans le corridor de l’hôtel les culottes baissées en criant au meurtre ?
Je vais quand même petit déjeuner et je me rends en face du Chowking pour attendre Mae, elle arrive et nous allons dans son patelin. Tout le monde est content de me voir, est souriant et veut se faire copain copain. Je suis l’attraction de la journée. Il y a eu au moins trois ou quatre douzaines de personnes qui sont venues me voir la bette. Je me suis fais jouer dans les cheveux par je ne sais combien de personnes en me disant que j’avais des cheveux d’ange. Tous les enfants sont passés en prenant ma main et en la mettant sur leur front. C’est un signe de respect ici. Ça veut dire « bless me ». Mae a un fils de un an et ils me l’ont présenté en disant « viens voir papa » en riant à tue-tête.
L’endroit est à couper le souffle. Si je n’avais pas pris de photos vous ne m’auriez pas cru. C’est le bord de la mer. Ils sont privilégiés. Des maisons en ruine. C’est sale et l’eau est brune. Ils ont deux cochons comme animaux de compagnie. « Comment ils s’appellent ? ». Pas de nom. On leur a trouvé des noms, Miss Piggy et Porky hehe. Miss Piggy est plus entreprenante. Elle vient me voir mais je n’ose pas la toucher car elle est boueuse et que le lunch est pour bientôt. Il y a plein de chats et de chiens. L’un d’eux a passé la journée à me surveiller afin de m’arracher un bras à la première occasion. À la fin, il commençait à s’amadouer. 
L’heure du lunch j’ai décidé de participer, financièrement bien sûr. Ils ne voulaient pas mais j’ai réussi à leur mettre 200 pesos dans les mains (5$). « Pas de poisson » que je leur ai dit. Ils sont arrivés avec des côtelettes de porc de toute beauté qu’ils ont payé 180 pesos. Cuits sur charbon de bois c’était un délice. « Veux-tu manger avec une fourchette ou avec tes mains à la façon Visaya ? ». « Avec mes mains bien sûr, je veux faire comme vous ». On a bien rit car ils ont dû me montrer comment faire pour ne pas tout échapper avant que ça arrive à la bouche. J’avais vu le vice-maire d’Asturias manger comme ça. Ça doit donc être correct car lui il connaît le protocole. Je leur ai demandé pourquoi acheter du porc alors qu’ils en ont deux dans la cour … hehe … pas question, ils font partie de la famille. Comme dans les Arpents Verts, tada tadata ta ta.
La tante, Mae, son fils Juhaniz Shinn et moi.

Des enfants jouent sur le toit de la maison d'un voisin
sur le bord de l'océan.

Miss Piggy, le pet de la maison, est tombée follement amoureuse de moi.
Elle veut une caresse ...

Des enfants devant le maison familiale de Mae.
J’ai vu sa maman mais le papa, qui est soudeur, n’était pas là. Il devait arriver avant le lunch mais finalement nous avons quitté l’endroit avant qu’il n’arrive. Nous sommes allés en ville pour magasiner. Pas moyen de dépenser un sou pour Mae. Rien n’était à son goût. Mais moi j’ai trouvé ma décoration à mettre sur le mur de la salle à dîner. Celui qui n’a rien en ce moment. Ce sont des montages Japonais avec des pierres de couleur faisant 18’’x48’’. Il y a 4 cadres et chacun contient 4 chevaux de couleurs différentes, une plante et un symbole d’écriture Japonaise. Une folle dépense de 2500 pesos (60$) pour les quatre. Je vais essayer de prendre des photos avant de les emballer définitivement car le problème c’est de les ramener au Canada.
On va au Rizal Plaza pour rencontrer les amis de Mae. Denis vient nous rejoindre. On est allé manger tous les trois dans un excellent restaurant où on aurait dû aller plus souvent. Mae nous a ensuite quitté pour aller rejoindre ses amis. Denis a participé au transport des cadres du restaurant jusqu’à l’hôtel. Y’était temps qu’on arrive car c’était pesant. Une Tanduay Ice avec les copains du bar (Denis lui ne boit plus) en attendant John John pour ramener Denis au bercail et je monte me coucher.

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