jeudi 3 mars 2011

DERNIÈRE JOURNÉE POUR LES ST-JEAN

Samedi le 26 février c’est la dernière journée pour Denis, Paz et Daniel qui prendront l’avion demain vers Manille. Une nuit là-bas et ce sera le grand départ pour le Canada. Ils verront la neige cet hiver les chanceux. Ce n’est malheureusement pas mon cas. Moi, je suis pris pour rester ici dans cet environnement chaud et hospitalier. Au septième étage avec vue sur la mer. Obligé d’avaler des Tanduay Ice et à porter des t-shirts et des gougounes. À regarder des jolies filles qui me font des sourires jusqu’aux oreilles. Enfin, je survivrai.
Il sera enfin débarrassé du diable qui le tente tout le temps. Un drink non merci, des chips non merci, des pinottes non merci, hehe je suis sûr qu’il va s’ennuyer de nos niaiseries.
Nous allons réaliser notre périple autour des îles aujourd’hui. Ils s’en viennent tous ici au condo où ils nous prendront avec le bateau. Nous on achète des liquides et du poulet rôti. Surprise, les voisins Sol et Tchin-Tchin sont là ainsi que John John et ses deux enfants. On est onze et on a un bateau pour nous tout seul. Une barque nous prend sur le quai et le gars, dans l’eau, nous tire jusqu’au bateau. Il a de l’eau jusqu’à la taille. On est reçu par un capitaine et deux mousses. C’est le départ. Je suis surpris par la stabilité que nous procure ces deux fameux skis de chaque côté car il y a quand même un peu de vagues. On est dans l’océan après tout. Margie ne rit pas tout le long de la journée. Elle ne sait pas nager, elle a peur mais elle ne dit rien.
On passe près d’une île très jolie avec des chambres sur l’eau (comme à Tahiti) pour aller à notre première île, Kauwagan Island. Le jeune prend l’ancre, saute à l’eau et va la porter dans le sable plus loin. C’est comme ça qu’on jette l’ancre ici. C’est paradisiaque. De l’eau pas plus qu’aux genoux (hiboux, choux, cailloux, …) avec un fond de sable blanc. Sur la terre il y a des kiosques qui vendent des bijoux (hiboux, choux, cailloux, …) en coquillages. Ils ont aussi des poissons et des « homards des roches » (c’est quasiment juste une queue !) qu’ils font même cuire sur un BBQ drette là pour environ 300 pesos. La prochaine fois on amènera notre beurre à l’ail et notre bouteille de vin hehehe.
Margie et Tchin-Tchin sur le bateau en passant devant une île.

On ne jette pas l'ancre ... on débarque et on va la porter.

Pour la bouffe, j'ai essayé mais je ne suis pas trop maniaque finalement.

Notre plate-forme était assez confortable. La cabine à droite c'est la
toilettes ...
On quitte donc pour la seconde île, Nalusuan Island. Le nom a un rapport avec l’organe sexuel mâle et ça fait bien rire la galerie. Bon, là on n’a pas vu grand-chose car il y avait trop de bateaux et que le vent s’était levé sérieusement. En plus, ici ça semble être réservé pour faire de la plongée en apnée avec des zones protégées.
Les gars veulent faire du snorkeling, allez hop ! On repasse encore entre les autres bateaux et on s’en va vers Gilotongan Island. Des bouées sont déjà en place. Il suffit de s’y accrocher et … de payer les frais d’utilisation. Sol nous fait d’abord une démonstration en écrasant du pain qu’il éparpille ensuite près de lui. Wow. Des dizaines de poissons zébrés et de toutes les couleurs se lancent sur lui. Je regarde faire les autres pendant un bout de temps. Je ne veux pas prendre le respirateur parce que j’ai la grippe, je tousse et je ne veux pas avaler de l’eau. Mais j’ai des fourmis dans les jambes … tient encore des fourmis … et je veux voir ça. Je mets donc juste le masque, prend ma respiration et saute la tête dans l’eau. Alors là je suis vendu. Je ne crois pas ça. Pas de bruit, pas de vent, pas de vagues, pas de soleil et des centaines de poissons de toutes les couleurs nageant autour de moi. C’est comme si on entrait dans un aquarium géant plein de poissons tropicaux. Des bancs de poissons passant à distance de bras. Au fond il y a des coraux et du sable. Sol me donne du pain et il dit fait les venir à toi. Ce que je fît. Extra, ils viennent manger dans nos mains. Après être sorti Sol me demande s’ils m’ont mordu. Non pourquoi ? Parce que moi ils m’ont mordu, fait attention. Maintenant un avertissement ?
Sur le chemin du retour je me dis que je reviendrai sûrement. Les vagues sont maintenant hautes et le bateau se fait brasser. Il n’y a pas de places à l’abri sauf les toilettes. On se fait tous éclabousser tout le long et ça c’est quand on ne pique pas du nez entre deux vagues. Margie est très nerveuse maintenant. Je m’assois près d’elle et je la protège des douches froides en même temps. On finit par arriver sains et saufs.

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