Je dois 1000 pesos à Denis pour cette journée qui a coûtée 3600 pesos. Plus les 10000 pesos prêtés pour le condo ça fait 11000. Il part demain matin. Fatigué ou pas il faut faire un retrait. Un illuminé à l’entrée du complexe nous dirige vers le nord. Je sais que le Gaisano est vers le sud mais peut-être il y a quelque chose que je ne sais pas. On prend donc un jeepney qui nous amène de l’autre côté de l’aéroport. Malgré que je lui ai demandé plusieurs fois « T’es sûr que c’est vers le Gaisano ? ». Finalement il nous fait débarquer en disant « prenez cet autre jeepney là ». J’ai juste envie de lui tordre le cou. On prend un taxi qui, finalement, nous amène à dix minutes de chez nous. Une trotte de plus d’une heure.
Au premier essai la machine bouffe ma carte. Ça va pas bien. J’étais déjà en crisse. Pendant que j’essaye de rejoindre le numéro 1-800 inscrit sur le guichet, après 5 minutes, ma carte sort en disant « time out ». Une chance que je ne me suis pas éloigné car quelqu’un d’autre aurait pris la carte. Je sais qu’il y a une BDO (Banco de Oro) pas loin du centre d’achat. On ne prend pas de chance et on s’en va là avec un tricycle. Je veux 20000 pesos mais elle ne me donne que 12000 pesos en disant qu’il n’y a pas assez de fonds. J’essaye avec la carte de crédit « unable to process temporarily ». Bon ok. Qu’est-ce que je fais ? Si je rembourse Denis il ne me restera que 1000 pesos. Je ne peux pas. Je ne veux pas lui parler par téléphone. On prend donc un taxi pour aller le rencontrer à Aldea Mactan. Ça a pris deux taxis parce que le premier ne savait pas c’était où et il s’en allait dans la mauvaise direction. Ils sont drôles ici car ils ne sont pas capables de dire qu’ils ne savent pas. Ils t’emmènent n’importe où. Pour le deuxième il a fallu que j’appelle Denis pour que Sol lui explique le chemin.
Nous sommes restés 10 minutes maximum chez Denis. Pas de problèmes me dit-il. Tu me rembourseras à ton retour au Québec. Parfait maintenant faut s’en retourner. Pas de tricycles et il est tard. On en pogne un au vol. Il nous emmène à un taxi et on retourne au condo.
Cette dette me fatigue tout de même. Ma maudite carte de crédit. Comment se fait-il qu’elle ne me donne jamais d’argent ? Faut que j’appelle. Je descends chercher un « load » de 500 pesos pour mon téléphone. Je n’ai pas envie que la ligne coupe en pleine discussion. Ça a pris trois magasins avant d’avoir le montant désiré. Rien n’est facile ici.
Il est 10h00 du soir et, donc, 9h00 du matin du Samedi au Québec. J’appelle et on me réfère au département des fraudes. Pendant que je suis en attente la ligne coupe. Grrrrr… Je rappelle et je lui dis que je ne veux pas attendre parce que je suis aux Philippines et que mes minutes s’écoulent trop vite. « On ne peut pas à cause des priorités d’appel », mais après vérification ils vont me passer tout de suite. Ils étaient nerveux à cause des retraits et des essais que j’ai faits à date. « Pas de problèmes on débloque votre carte ». Ça fait du bien à entendre. Demain on ira rencontrer Denis à l’aéroport.
Les skis donnent une stabilité surprenante au bateau. |
Sol, qui a fait le périple plusieurs fois, prend la barre. |
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