mercredi 23 mars 2011

L’ÎLE DE BOHOL (troisième partie)

Les tarsiers : Moi je suis venu pour ça. Ce sont les singes les plus petits du monde et ils sont en voie d’extinction. Le corps fait environ 4 pouces et ils ont une queue de rat de 8 à 10 pouces. Ils n’ont que les yeux dans la face et vivent durant la nuit. Les yeux ne bougent pas comme les humains … ils sont fixes. Par contre ils peuvent tourner la tête 360 degrés. Je suis un peu déçu de l’aménagement. C’est un kiosque sur le bord de la route. On ne peut pas les toucher et encore moins les prendre. Les flashs sont défendus. Je prends des photos mais on ne voit rien. Peter a promis de m’envoyer les siennes. J’achète un petit souvenir et on quitte.
Ce tarsier a les yeux ouverts. Il a un beau petit visage sympathique.

Endormi, il se tient avec ses quatres pattes et ses
petits doigts à cette branche d'arbre.

Le python : Il s’agit du plus gros et du plus large python en captivité. Lors de sa capture en 1996 il mesurait 5 pieds et pesait 5 kilos. En 2005, il était rendu à 23 pieds avec un poids de 200 kilos. Il fait 30 pouces de circonférence. Il mange un porc à tous les mois. Y fait peur. Peter n’a pas voulu entrer même dans le parc.
-         « pas de problèmes » lui dis-je « je vais t’envoyer mes photos par courriel »
-         « Pas question … je ne veux même pas une photo de ça dans mon ordi »
Hehe. Il n’aime pas les serpents comme Indiana Jones. Ça fait 20 ans qu’il voyage en Asie et il a eu une mauvaise expérience en Malaysie. Une nuit il s’est fait réveiller par quelque chose qui montait entre ses jambes. Quelques instants de réflexion et il décide de sauter hors du lit. Après une visite expresse au « front desk » de l’hôtel, il est revenu dans sa chambre … mais il est resté assis pour jeter un coup d’œil s’il n’y avait pas autre chose qui bougeait dans la chambre. Vous pouvez donc imaginer l’effet sur son moral qu’avait un serpent de 23 pieds et de 30 pouces de circonférence. Il y avait aussi des cages avec des singes et différents oiseaux. Des photos et l’affaire est ketchup.
C'est le plus gros et le plus large python en captivité.

Eglise Immaculada Concepcion : Il s’agirait d’une des églises les plus vieilles des Philippines située dans la ville de Baclayon. La date est difficile à trouver mais il semble que ce serait 1595. L’intérieur est très sombre et on peut voir les matériaux de construction très âgés. Margie doit mettre un voile car on ne doit pas voir ses épaules. Il y a de très vieilles statues un peu partout. Une chorale de jeunes est là pour probablement pratiquer leurs chants.
Le devant de l'église Immaculada Concepcion.

Le retour : Il est temps de repartir. Peter et moi on s’entend pour donner au guide un tip de 100 pesos chacun. Il a été parfait. On prend donc le SuperCat à 18h30 pour notre retour au quai de Cebu à 20h10. Le temps de retourner à la route notre chauffeur arrive et nous amène chacun à notre hôtel. Je lui donne 20 pesos. En moins de 8 heures on a visité dix différentes attractions. On est tous fatigués mais satisfaits de notre journée.

L’ÎLE DE BOHOL (deuxième partie)

Man-made forest : C’est une forêt qui a été crée de toute pièce par l’homme. En 1956 ils ont commencé à transplanter des arbres ici et aujourd’hui on se croirait en pleine forêt. Le sol est quand même très poisseux et il est recommandé de ne pas s’éloigner trop de la route.
La forêt faite de main d'homme n'a pas énormément d'intérêt.

Chocolate hills : C’est l’attraction la plus populaire ici. Depuis 1988 l’endroit est un monument géologique national. Ce sont des collines. Selon notre guide, 1268 collines. Elles sont étalées sur plusieurs kilomètres. Semble-t-il que ce sont des vagues qui circulaient en rond qui les ont formées. Il y a 2 millions d’années elles transportaient des fragments de coraux. Maintenant il n’y a plus d’eau. Durant l’été, le gazon qui les couvre sèche et bruni d’où leur nom de « chocolate ». Ça fait comme des « chocolate kisses ». Nous sommes environ un mois trop tôt pour observer ce phénomène. Un point de vue a été aménagé par le gouvernement et, pour y accéder, il faut gravir 214 marches. Ce qu’ils ne disent pas c’est qu’on peut monter aussi à l’aide d’une rampe mais on le découvre en général quand on est rendu en haut. Il y a aussi un puits dans lequel on jette des pesos, on sonne la cloche et on fait un souhait. Tout pour le touriste hehe.

Ce sont Margie et Peter notre compagnon pour le voyage.

Les rizières : Sur notre chemin on rencontre plein de rizières. Ils font sécher le riz sur le bord de la route. Il y en a partout. À la question « Pourquoi sur le bord de la route ? » le guide répond « Parce qu’ils n’ont pas d’autres places » hehe. Il faut un endroit plat et les accotements de routes sont parfaits. J’ai même vu des endroits où le riz séchait directement sur l’asphalte. Les autos font le tour c’est tout.
Ils font sécher le riz sur le bord des routes.

Centre de conservation des papillons : La présentation de notre guide de l’endroit était très colorée. Ils ont des papillons de nuit d’environ 6 pouces. Les papillons mâles sont plus petits que les femelles. C’est pourquoi, lors de la reproduction, le mâle s’accroche après la femelle. Il nous a même montré un papillon qui avait les deux sexes. Un côté plus gros que l’autre. J’ai pris une chenille dans ma main qui a fait une crotte. Ah la vilaine! C’est de la chance. Un papillon ne vit que 21 jours à l’exception d’une sorte zébrée qui vit 90 jours. Dans la volière on pouvait prendre toutes les photographies voulues. Mon appareil n’étant pas très bon j’ai fait ce que j’ai pu. Le guide en a mis un dans ma main mais il s’est envolé aussitôt.

Ce papillon zébré vivra 90 jours.

Les ponts suspendus : Deux ponts adjacents suspendus ont été installés pour passer une rivière. Un pour aller et un pour revenir. Ces ponts sont faits de bambous mais les câbles de suspension sont en acier. Ça bouge pas mal et la limite est de 10 personnes en même temps. Des souvenirs sont en vente de l’autre côté. On a fait les deux traversées.
Faut faire gaffe. C'est le pont de l'aller. Celui du retour est à gauche.

L’ÎLE DE BOHOL (première partie)

Aujourd’hui nous sommes lundi le 21 mars et on doit faire la tournée de l’île de Bohol. On est debout à 4h30 du matin pour prendre notre petit déjeuner et notre douche.
Le départ : À 6h50 Ginette frappe à la porte de l’appartement. On embarque dans une camionnette avec un chauffeur. Ginette fait de la fièvre et n’est pas très en forme. On passe au Maribago Bluewater Beach Resort pour prendre Peter et on se dirige vers le quai 4 dans le port de Cebu. Étant donné les prévisions météo pour les prochains jours, il a décidé de revenir ce soir avec nous. Ginette nous donne nos billets ainsi que ses instructions pour le reste du voyage. Ils seront ici au même endroit pour nous ramener à nos hôtels respectifs à 20h30 ce soir.
La traversée : Pour se rendre sur l’île de Bohol on prendra le SuperCat. C’est un catamaran rapide super confortable. On est dans la rangée 4 sur une vingtaine. On a droit au film « Jumper » qui est juste devant nous. C’est comme être assis dans un avion sauf qu’on sent les grosses vagues. Même si nous allons quand même assez vite nous accélérons substantiellement en sortant de la voie navigable entre Cebu et Mactan Island. Margie n’est pas très à l’aise mais supporte le voyage.
Le SuperCat sera notre moyen de transport entre Cebu et Tagbilaran.

À l'intérieur c'est très confortable.
Arrivée à Tagbilaran : Le voyage d’une durée de 1h40 nous amène dans le port de Tagbilaran à 10h10. Nous cherchons l’affiche JEA Travels and Tours. Dun-Dun (prononcer Doun-Doun) est là qui nous attend avec une voiture presque neuve. Il sera notre chauffeur et notre guide toute la journée. Peter et moi on est d’accord … on veut en voir le plus possible.
Pacte de sang : Premier arrêt est une statue de bronze représentant un pacte de sang qui a eu lieu entre les indigènes et les espagnols probablement au 16ième siècle. C’est un beau point de vue élevé vers l’océan. On prend quelques photos.
Je participe au pacte  avec les indigènes et les espagnols.
Croisière sur la rivière Loboc : Il s’agit d’un buffet sur une plate-forme pendant qu’on monte et on descend la rivière. On y a rencontré une rousse qui vient de l’Estonie. On va la rencontrer souvent lors du voyage et, à chaque fois, tout le monde réplique « Yves ta copine est là » hehe. La bouffe est potable et une boisson gazeuse est incluse. Il y a aussi un orchestre qui joue des tounes populaires. Avec le bateau on s’est arrêté sur un quai où il y avait des danseurs qui nous ont fait un petit spectacle. La rivière est dans un ravin et on a pu voir des personnes la traverser en haut de la falaise en glissant sur un câble. Ce n’est pas mon genre de distraction. On a également vu un téléphérique mais c’était tellement haut et petit que des photos étaient impossibles. Au bout de la rivière il y a de petites chutes provenant des montagnes autour. Au retour, on prend un peu de temps pour faire les boutiques de souvenir et acheter des t-shirts.
L'intérieur du bateau n'est pas très intime mais la bouffe est bonne.

Il y a une petite chute vers la fin de la rivière.

mardi 22 mars 2011

PANNE GÉNÉRALE D’ÉLECTRICITÉ

Dimanche le 20 mars déjà. Je travaille beaucoup mon blogue pour la publication de textes provenant de Wikipédia encore. Je veux mettre un peu d’histoire dans mon blogue mais je crois que je devrai travailler ma présentation qui est difficile à obtenir. Il y a beaucoup d’hyperliens qui ont des formats différents. Je ne peux m’en débarrasser qu’en réécrivant le texte.
Je prends quand même une marche dans le village et je prends 2 pina colada sur la terrasse du spa. Les gens viennent me voir et me parler. D’autres me saluent. Pas une minute de perdue.
Salon de massage et spa "La Bella". C'est là qu'on prend nos pina colada.
J'apporterais bien quelques-unes de leurs décorations à la maison.

Le marché. Tout près. À distance de marche.
On peut voir l'Imperial Palace derrière.

Le lever du soleil vu de mon balcon.

La rue de mon condo. On y prend nos marches quotidiennes.
De retour dans le condo je me prépare un souper. Pendant que je suis sur mon ordi je vis pour la première fois un « blackout ». Pas d’électricité au moins sur la partie de l’île de Mactan que je peux voir. Il n’y a que les grands hôtels qui ont des génératrices et …. nous. Je travaille mon texte avec la géné. Avant qu’elle ne parte il faisait noir en ta. Je suis bien tombé avec ce condo finalement.
Margie revient après le souper. Nous devons aller au lit le plus tôt possible car j’ai mis le cadran à 4h30 du matin pour notre périple de demain sur l’île de Bohol.

URGENCE ENNUIE

On est samedi le 19 mars. Je me connecte pour publier mon blogue mais j’ai beaucoup de difficultés avec les images. J’ai perdu tellement de temps à attendre qu’elles se publient. De plus c’est compliqué d’insérer du texte de Wikipédia qui possède beaucoup d’hyperliens,
On retourne à l’agence et Ginette nous attend. On n’a plus le choix maintenant parce que Peter est passé plus tôt et il a bouqué pour Bohol. Il a payé moins cher parce qu’on est là. On paye donc le 6000 pesos pour deux. Faut pas s’inquiéter tout est sous contrôle.
Après on se rend dans un café internet pour imprimer le billet d’avion pour Boracay que j’ai réservé avant hier. Il faudra que je réserve un hôtel. À moins qu’il se passe quelque chose qui me permette de payer moins cher. Ici tout le monde a de la famille partout alors on ne sait jamais. J’ai vu quelque chose pas cher mais je vous en parlerai plus tard.
Margie reçoit un appel de ses enfants. Urgence ennuie. Il faut qu’elle aille chez elle pour les voir. On décide donc de se rendre au Gaisano pour l’épicerie et elle, elle continuera vers son patelin jusqu’à demain. On va au McDo pour dîner avant de se séparer. Après les emplettes je rentre à la maison.
Quelques photos d'hier :
Tiens ! Un nouveau chauffeur ?

Un homard de 4,2 kilos. Ça fait un bon repas.

Au Hilton ils donnent du pain qu'on peut
utiliser pour nourrir les poissons.

On peut voir les tours du Hilton de très loin sur l'île.
Elles sont toutes illuminées le soir.

LE BOUT DE L’ÎLE DE MACTAN ET LE HILTON (PUNTO ENGAÑO)

Aujourd’hui vendredi le 18 mars il fait beau alors on sort. D’abord l’agence de voyages. Ginette n’est pas là alors par téléphone elle nous dit qu’il y a possibilité de payer moins cher s’il y a quelqu’un avec nous. Ça tombe bien il y a justement une autre personne ici qui veut faire le même voyage. C’est Peter. Un allemand qui voyage seul et qui veut faire un périple de plusieurs jours sur l’île de Bohol. Étant donné l’absence de Ginette, on décide de revenir demain pour faire le booking.
On retourne voir la statue de Lapu-Lapu et le tombeau de Fernand de Magellan. Après on visite l’arrière scène hehe. Si on s’enfonce derrière il y a des kiosques et des restaurants partout vendant du poisson et des fruits de mer. J’ai vu là le plus gros homard de ma vie. Il faisait 4,2 kilos. Un monstre. Les crevettes géantes pour 880 pesos (5 ou 6 par kilo). Je crois qu’on va se faire un « surf and turf » bientôt. N’est-ce pas Ricky ?
Après cette visite absolument très instructive, on décide de marcher vers le Hilton. On rencontre Nonoy. Il a un tricycle. On discute du prix pour aller au bout de l’île. Mais là on parle du vrai bout de l’île. Seulement 200 pesos. Il est très gentil et coopératif. Il nous amène vraiment au bout. Sur GoogleEarth on peut voir des routes en cercle. Ce sont finalement des rues avec des trottoirs. Ils attendent je ne sais quoi pour construire les maisons.
On débarque pour prendre des photos. Il y a beaucoup de folklore ici. Je demande à Margie de prendre une photo de moi sur les récifs.
-         « Tu ne peux pas faire ça » dit Nonoy.
-         « Et pourquoi ? »
-         « C’est très dangereux »
-         « Mais non je vais juste sur cette roche là-bas »
-         « J’ai un oncle qui a disparu ici. Cet endroit est maudit »
-         « Ben voyons … je vais passer là, là, là, et là. Je m’assoie sur la roche et on prend la photo c’est tout »
-          « D’accord mais ne criez pas »
-         « Pardon ? »
-         « Faut pas parler fort »
-         « Et pourquoi ? »
-         « Ça attire les mauvais esprits »
-         « Hummm … d’accord d’accord je promet de ne pas crier »
Après les photos il était très content. Il a changé de couleur.
Le tombeau de Fernand de Magellan

La statue de Lapu-Lapu.
Assis sur un récif complètement au bout de l'île de Mactan.
Pour cette photo j'ai accepté de risquer ma vie ...

Margie et Nonoy, notre chauffeur de tricycle. Derrière lui on peut
voir les deux tours de condos AMISA.
En revenant je lui demande d’arrêter au Amisa. C’est un complexe où ils vendent des condos. J’avais rencontré un représentant au SM quelques jours auparavant. Nonoy va attendre. « Ce ne sera pas long » lui dis-je. On est resté là au moins une heure. Visite des modèles et ensuite on est monté dans l’édifice pour admirer la vue du toit du seul édifice terminé (sur 6). En revenant il y a des travaux dans un penthouse. Discret comme je suis, je me pointe le nez pour voir ça a l’air de quoi. En me penchant je vois une femme enceinte. Dieu du ciel ! les propriétaires sont là. Il vient me voir et m’invite à l’intérieur. C’est un Hawaien de 72 ans marié à une filipina de 21 ans. Ils sont super gentils. Il parle même français. Il a payé 6,5 Millions de pesos il y a deux ans (en pré-achat) et il pourrait le vendre 13 Millions maintenant. Il est content de son investissement. La vue du 15ième étage est imprenable. Dans la tour qui n’est pas commencée il y a un penthouse qui est à vendre 15 Millions avec une réduction de 15% en pré-achat. Je suis tenté mais 300 000$ je ne peux me le permettre. Pendant tout ce temps Nonoy nous a attendu. On s’en va au Hilton. Je lui donne environ 60 pesos de plus pour sa patience.
Au Hilton on fait une visite et on s’informe pour le prix des chambres (Php8000/nuit). Trop cher. On va jusque sur le bord de la mer. On peut nourrir les poissons avec du pain qu’il y a en réserve dans un plat. C’est quand même extra de les voir se lancer sur un bout de pain. Ils sont des dizaines à attendre. On fini par aller prendre des pina colada à l’intérieur avec un orchestre comme toile de fond. On prend un taxi pour retourner au condo.

L’IMPERIAL PALACE

Jeudi le 17 mars encore une journée à ne rien faire. Je fais un peu d’ordi. Je fais aussi des recherches pour des billets d’avion vers Boracay, le paradis. Il semble qu’il ne reste pas grand chose. C’est environ 40$ maintenant mais 100$ dans peu de temps. Je décide d’y aller pour Margie et moi. Le pire est que Margie ne vienne pas et que je perde 40$. C’est réglé il me reste juste à faire imprimer le billet.
Nous allons donc prendre une marche. On tourne sur une rue qui donne sur un super long quai qu’on visite d’un bout à l’autre. Sur la rue il y avait un autre chien malade. J’imagine que ça paraît que j’ai de la difficulté avec ça. Les enfants je leur donne des pesos mais les chiens il n’y a rien à faire. Ce chien avait tellement de pu dans les yeux qu’il était aveugle. Que faut-il que je fasse ? Ils ne se laissent pas approcher. Je donne des pesos à plein d’enfants et on continue notre marche.
Coucher de soleil vu de l'entrée de l'hôtel.

Un Mai-Tai ça me rappelle des souvenirs.

Margie près d'un montage floral naturel impressionnant
dans le grand hall.
On s’en va visiter l’Imperial Palace. On a fait le tour. Ils ont des glissades d’eau et une plage. Sur la plage il y a des tentes pour les plus nantis. Avec des fauteuils et des lits pour relaxer. On va jusqu’au bar sur le bord de la mer mais on vire de bord. Il y a aussi un bar dans la piscine. On retourne finalement dans le grand hall et on prend une consommation. Je prends un Mai-Tai et Margie une margarita blanche. Maryse se rappellera le Mai-Tai qui est la boisson d’Hawai (scusez pour le tréma, je ne le trouve pas). À Hawai (toujours le même problème) ils ont deux boissons nationales : Le Mai-Tai et le Blue Hawaien. Ici on passe pour des riches car la facture est de 900 pesos (21,50$) après les taxes et le pourboire.
Achat de Tanduay Ice sur le retour et c’est notre journée.

dimanche 20 mars 2011

TRAVERSÉE DU PACIFIQUE ET MORT DE MAGELLAN – 1520/1521

Pour ceux que ça intéresse voici une partie de l’histoire de Magellan (prise dans Wikipédia) qui a quitté l’Espagne pour faire le tour du globe. Il ne s’est pas rendu mais une partie de son équipage a réussie.

À l'époque de Magellan, la circonférence de la Terre n'est pas encore connue avec précision, malgré le travail d'Ératosthène qui l'avait calculée près de dix-huit siècles auparavant. Mais Magellan ne sous-estime pas la dimension du Pacifique, comme une opinion courante le prétend. Son mémoire géographique, qu'il laisse au roi avant de partir, ainsi qu'une carte dressée par Jorge et Pedro Reinel en 1519 à Séville en font foi.
La surprise du navigateur est de trouver un océan vide. Par malchance, il n'approche aucune des nombreuses îles qui parsèment l’océan, à l'exception de deux atolls déserts, baptisés Islas Infortunadas où il ne peut accoster. L'eau n'est plus potable, les rations vont s'amenuisant, le biscuit même vient à manquer, l'équipage doit survivre en mangeant des rats. Antonio Pigafetta écrit : « nous ne mangions que du vieux biscuit tourné en poudre, tout plein de vers et puant, pour l'ordure de l'urine que les rats avaient faite dessus et mangé le bon, et buvions une eau jaune infecte. ». Le scorbut et le béribéri minent l'équipage, mais sans le décimer. Une étude récente montre qu’il n'y a eu que neuf morts lors de cette traversée de trois mois et demi et que cela est sans doute dû au céleri sauvage abondamment récolté dans le détroit. Le 6 mars 1521, ils parviennent en vue de Guam aux Mariannes où ils peuvent se ravitailler partiellement. Ils font voile ensuite pour les Philippines, et débarquent le 17 mars sur l’île d'Homonhon.
Ils trouvent des paysages idylliques, les épices, les oiseaux multicolores, des indigènes qui semblent pacifiques. Une première escale a lieu sur l’île de Limasawa, où est dite la première messe, une seconde sur celle de Cebu où le roi Humabon se convertit au christianisme avec son peuple.
Lapu-Lapu, roi du minuscule îlot de Mactan, en face de Cebu, refuse de se soumettre aux envahisseurs. Magellan mène une expédition contre lui en estimant que soixante hommes en armure dotés d'arquebuses peuvent vaincre des indigènes nus trente fois plus nombreux. Magellan tombe sous les coups, avec six de ses compagnons, le 27 avril 1521. La chronique d'Antonio Pigafetta apporte des précisions essentielles sur cet épisode : les guerriers de Lapu-Lapu s'étaient eux-mêmes confectionnés des boucliers en bois extrêmement dur, résistant aux arquebuses, tout en s'armant de flèches empoisonnées dont le venin avait un effet quasi-immédiat.

Portrait de Fernand de Magellan
(1480 - 27 avril 1521)

La Victoria. Seul navire à réaliser la circumnavigation. À l'arrivée,
ils ne sont plus que dix-huit Européens et trois Moluquois. Mais
douze Européens et un Moluquois laissés au Cap-Vert rejoignent
Séville peu après.
Quatre jours plus tard, après la défaite à Mactan, le 1er mai, Humabon tend une embuscade aux nouveaux arrivants lors d'un dîner au cours duquel il dit vouloir remettre aux officiers de la flotte les « joyaux et présents qu'il avait promis d'envoyer au roi d'Espagne » selon l'expression de Pigafetta, il s'agissait simplement pour le roi de Cebu de revenir en grâce auprès des seigneurs voisins qui souhaitaient se débarrasser des Européens. Selon Pierre Martyr d'Anghiera, l'origine de cette agression est tout simplement à chercher dans le viol des femmes. Ceux qui sont restés à bord des navires à l'ancre s'enfuient. Toujours selon le témoignage d'Antonio Pigafetta, Enrique, le domestique de Magellan, originaire des îles dont il parle la langue, se rallie à Humabon. En effet, le testament de Magellan stipule que son fidèle serviteur doit être affranchi. Or le gendre de Magellan, Duarte Barbosa, rejette cette disposition testamentaire et exige d'Enrique qu'il reste à bord. Cette contrainte injuste et illégale révolte l'intéressé qui rejoint Humabon. Ce dernier, informé des faiblesses des Européens restés sans chef après la mort de Magellan, estime le moment opportun pour se débarrasser d'eux.

LAPU-LAPU



C’est mercredi le 16 mars. Après avoir vu que ça va de plus en plus mal au Japon on sort. J’ai vu une église pas trop loin qui a une architecture un peu spéciale. On prend un jeepney et on s’y rend. Le problème c’est qu’il pleut. Pas beaucoup de touristes. C’est l’église Santo Nino de Cebu Mactan Parish. On visite l’intérieur et on prend des photos. Pas de monde. Pas de messe.
On continue notre périple à pieds. J’ai vu sur Google Earth que la statut de Lapu-Lapu n’était pas très loin. Moins d’un kilomètre mais on se fait prendre par la pluie. On ne voulait pas traîner le parapluie alors on a dû attendre la fin de l’ondée dans une entrée de restaurants de fruits de mer.
La visite de la statut a été courte. Voici une petite histoire prise dans Wikipédia :

Lapu-Lapu (1491 - 1542) était le roi de l'île de Mactan, aux Philippines, qui est connu comme le premier habitant de l'archipel à avoir résisté à la colonisation espagnole et le meneur de la bataille de Mactan au cours de laquelle Fernand Magellan mourut. Il est maintenantconsidéré comme le premier héros philippin.

Le tombeau de Magellan est également sur place. On a pris des photos mais, étant donné la pluie, on a décédé de revenir une autre journée et d’aller faire une épicerie au SM. Le chauffeur de taxi nous parle de Moalboal de l’autre côté de l’île. Il y aurait des chutes et un paysage à voir absolument. Après négociations il est prêt à nous y emmener pour 2000 pesos. On prend son numéro de téléphone pour organiser une journée lorsqu’il fera beau.
Margie devant l'église Santo Nino Cebu Mactan Parish

Je l'ai aimée ... je l'ai apportée hehe.
Une réplique trouvée dans un complexe de la ville.

Lapu-Lapu dans toute sa splendeur.

Des tours à bière de 3,0 litres pour moins que 8$.
À gauche des brochettes de porc et à droite des
brochettes de ... trous de culs de poules. Juste le nom
donne envie d'essayer.
Au SM on se rend au restaurant Lamesa bien sûr pour prendre une carafe de margarita. Nos voisins eux ont pris des tours à bière. Trois litres de bière pour 330 pesos. Cheese je prends une photo. Margie n’en revient pas que je ne sois pas plus gêné. On a le temps alors on regarde le menu plus consciencieusement. Des brochettes de trous de culs de poules. Faut que j’essaye ça. Pas extra car il y a beaucoup d’os. On a donc terminé avec notre spaghetti habituel.

LES CADRES

C’est maintenant mardi le 15 mars. Je regarde les nouvelles sur internet et rien ne va au Japon. Les cages des réacteurs nucléaires ne cessent d’exploser. Les experts ont peurs d’une fusion du cœur qui serait imminente s’ils ne trouvent pas de solutions pour refroidir les systèmes. Je ne suis pas très loin alors je me sens concerné. En plus les villes côtières sont complètement dévastées et … il neige. Un chausson avec ça ?
J’ai pris un peu de temps pour photographier les quatre cadres que j’ai acquis à Iligan city. J’ai trouvé aussi du plastique d’emballage pour les protéger lors du retour au Canada. Je ferai ça plus tard car j’en profite actuellement. Elles sont dans mon salon.
Les quatre cadres japonais acquis à Iligan city.

Des douzaines de petits poussins à vendre pour 25 pesos chacun.

J’ai pris à date plus de mille photos de toutes sortes et je n’ai pas fini. J’essaye de mettre les meilleures ici dans mon blogue. Si elles sont trop petites ou pas assez claires vous pouvez cliquer dessus pour l’avoir en format original. J’ai réussi à identifier 850 de ces photos et je dois investir du temps pour finir les autres titres.
Une marche avant le souper nous fait découvrir des vendeurs de poussins sur la rue. Ils sont 25 pesos chacun. Tu les engraisses et ensuite tu les tuent et tu les mangent. On peut en acheter déjà cuits à 120 pesos. Je suis sûr que ça coûte plus cher juste de les engraisser.
On finit la journée avec une fondue au filet mignon.

samedi 19 mars 2011

L’APPARTEMENT

On est lundi le 14 mars et il pleut abondamment pour faire changement. On a traîné une bonne partie de la journée au condo en regardant la télé avant de prendre les douches. Je veux sortir.
On va donc prendre une marche vers le marché question de se dégourdir les jambes. Les jeunes qui vendent des colliers et des bracelets fait avec des coquillages sont encore après nous. « You said next time » disent-ils. Sont pas fous et ils ont de la mémoire. D’accord c’est le temps d’acheter quelque chose pour Margie. Un collier. Vous êtes contents maintenant ? Non. La petite doit vendre quelque chose. On achète donc une bourse lacée pour mettre la monnaie pour Margie. C’est juste 50 pesos (même pas 1,25$). Je crois qu’on va être tranquille maintenant. Ils doivent avoir de la mémoire pour ça aussi j’espère. En revenant on arrête au studio de massage qui ont une petite terrasse. Un pina colada et une vodka aux framboises juste pour relaxer et regarder les passants.
Pour souper on a récupéré des œufs achetés il y a quelques semaines. Œufs à la coque. Ils étaient corrects.
Le coin télé et chambre.

Salon, salle à dîner et cuisinette.

La salle de bain.
Je vous ai parlé de la vue du condo mais pas de l’intérieur. Je ne peux donner de dimensions mais nous avons une cuisinette (au gaz), une petite salle à dîner, un salon, une chambre et une salle de bain le tout en format loft. La seule pièce fermée est la salle de bain. C’est quand même assez grand pour les besoins. Nous avons la télé avec le câble. Des postes dans plusieurs langues … mais pas de français. Le lit est immense mais pas assez long. Je dois coucher en diagonale pour ne pas avoir les pieds qui dépassent. C’est le pattern des Philippins. Petits. On a aussi l’eau chaude. C’est vieux. Il appartient à un chinois et il semble qu’on pourrait le négocier pour environ 3 000 000 pesos (moins que 72 000$). Je crois qu’il a déjà été rénové mais il y aurait plein de travaux à faire pour le rajeunir.

LA MARMAILLE AU CONDO

C’est aujourd’hui Dimanche le 13 mars et ça fait trois mois très exactement que je suis parti du Québec. Je m’ennuie mais je suis bien ici au chaud. Je crois que je vais bien supporter les deux mois et demi qui restent.
Avant que Margie et les enfants n’arrivent je fais un ménage complet de l’appartement. Je ne veux pas qu’elle croît que je suis avec elle juste pour le ménage. Tout le monde arrive vers 10h00. Gerrelyn a amenée une amie. On est donc sept personnes. J’ai dû négocier le coût pour avoir accès aux installations. Au lieu de 800 pesos je n’ai déboursé que 640 pesos. Grosse économie de 4$ hehe. On s’en aperçoit juste quand c’est fini et qu’on fait la conversion.
On commence par visiter le mini-zoo d’oiseaux et ensuite ce sont les piscines. Les plus vieux se débrouillent et vont d’une piscine à une autre en s’amusant avec ma caméra. Le plus jeune, Christopher, reste collé aux basques de sa mère.
Les quatres enfants de Margie.

La marmaille sur le bord de la piscine.
Une petite sieste avant le souper.
Je prépare donc le charcoal. Il vente énormément. Finalement un employé du complexe me donne un coup de main en fournissant du carburant. Je fais cuire le poulet qu’on engouffre en un rien de temps même après avoir mangé plein de cochonneries. Des petites bouchées qu’on trempe dans la mayonnaise ou la sauce soya épicée préparée par Margie. Les deux cokes s’envolent.
J’ai regardé une partie de l’après-midi une équipe de ladyboys (girls with a dick) qui ont fait « l’entertainment » pour le mariage qui se déroulait juste à côté. Tout le monde a bien rit. À la fin de l’après-midi on monte au condo. C’est la sieste sauf pour moi et Christopher. Je n’aime pas qu’il aille sur le balcon seul. Je fais ensuite cuire les morceaux de steaks sur le poêle qu’on engouffre aussi au complet.
Margie va finalement reconduire les enfants à la maison et revient tard dans la soirée. Il semble qu’ils ont bien aimé leur journée. C’était le but.