dimanche 9 janvier 2011

LA FABRIQUE DE CHAISES

Le 7 janvier 2011 on retourne à la quincaillerie « citi hardware » pour prendre d’autres prix et d’autres photos. On y rencontre une femme et son fils qui nous expliquent qu’ils ont un commerce d’ébénisterie. Ce serait parfait car dans ses projets, Denis a beaucoup de bois à travailler. On part donc visiter l’usine familiale. On est reçus comme des rois car on a droit aux chaises pour s’asseoir. Je prend un coke et Denis prend un verre d’eau minérale mais il n’a pas confiance et le laisse là.
Ils sont de la famille du Maire et Denis leur demande de prendre un rendez-vous pour lui. Il veut lui expliquer un de ses projets et l’aide que pourrait apporter la ville pour sa réalisation.
On visite l’usine. Le seul outil qu’ils ont est une scie à ruban confectionnée par le propriétaire. Ça marche. Pas d’autres équipements, ils doivent prendre au moins une journée juste pour sabler une chaise. Denis présente ses différents projets et discute de la possibilité de fournir des marches pour l’escalier. C’est facile à faire. Des marches en acacias de 2 pouces d’épais pour 500 pesos (12,50$). Échange de cartes et on s’en va.
En après-midi on rencontre un autre type en relation avec le propriétaire des terrains que Denis voudrait acheter. Il nous propose de rencontrer la Fédération des propriétaires qu’il représente en fin de semaine prochaine. Denis accepte. Il devra préparer une présentation et trouver un projecteur. Cela va repousser notre départ d’Iligan city de plusieurs jours.
En fin de journée je suis invité à la maison familiale pour souper. Ils prennent bien soin de moi et tout le monde est très gentil. Les hôtes ne soupent jamais avec nous. Denis et moi à la table de la cuisine et, après, les autres mangent dans l’arrière boutique. Drôle d’habitude.
Les produits naturels achetés pour aller aux toilettes sont très efficaces. Ça me donne des maux de ventre terribles mais je chie en ta et quand c’est le temps, c’est le temps, ôtez-vous de d’là. Toujours prêt à aider, John John me ramène à l’hôtel en moto.

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