lundi 31 janvier 2011

LA FÊTE CHEZ ANALOU ET BERTRAND

On est Dimanche et Analou et Bertrand s’en retourneront au Canada Mercredi après des vacances de un mois aux Philippines. Ils ont décidé de faire une journée portes ouvertes pour la famille et les amis.
Paz, Denis et moi avons eu de la difficulté à trouver l’endroit mais on avait un chauffeur de taxi très patient et toujours souriant. On était sur le « taxi meter » alors lui, il s’en foutait. Faites-moi zigzaguer mes cocos moi j’empoche plus de pesos hehe.
La journée s’est très bien passée et il y avait beaucoup de bouffe ainsi que de la Tanduay Ice … le cousin sait recevoir hehehe. Denis et moi étions de la troisième tablée. Ensuite j’en ai profité pour aller sur internet et voir mes courriels. Les jeunes nous ont fait un spectacle de danse très charmant. Les hommes ont discuté ensemble dans la cour arrière. Petit combat de coq amical et il est déjà l’heure de partir. On me donne le coq blanc à tenir. C’est encore une première. Tenir un coq dans mes mains et le caresser. Son propriétaire m’a même dit que je l’avais endormi hehe.
Avez-vous déjà flatté un poulet ?

On a eu droit à une chorégraphie des enfants. Tous ensemble.
Ils sont super bons.
Sur le chemin du retour, avec un autre coq dans le bus, on fait un détour vers le SM de Cebu pour faire l’épicerie et on s’en va se coucher. J’ai dû mettre de la crème sur mes jambes parce que j’ai été piqué par pas mal de maringouins.
Demain j’aimerais mettre la main sur un condo à louer afin de voler de mes propres ailes et laisser la famille St-Jean tranquille. Il faudra donc trouver un café internet ce sera plus facile.

RETOUR À CEBU

Aujourd’hui ce sera une longue journée. On est Samedi le 29 janvier et il pleut bien sûr. On décide de prendre le ferry de midi. On a donc le temps puisqu’on était tous debout à 5h00 et même 4h00 pour certains. Les vagues sont hautes et j’appréhende déjà la traversée en ferry, je l’avoue.
Pendant l’attente on paye tous nos factures. La mienne s’élève à 25 000 pesos. Si on additionne les 5 000 pesos donnés en dépôt ça fait 30 000 pesos en tout pour 6 jours. Ça inclus les repas parce qu’on a signé tout ce qu’on a pris durant la semaine. « Mettez-ça sur la chambre » … c’était facile. Donc une dépense totale de 125$ par jour. On s’y attendait.
Le taxi nous emmène au port de Camiguin à Benoni assez proche de midi car, le temps d’embarquer, les amarres sont larguées. Je me tiens dans le centre du bateau car il y a du roulis et du tangage. Environ 1h15 plus tard nous sommes accostés au quai du port de Balingoan sur la côte de l’île de Mindanao. Pour sauver des problèmes on négocie un taxi qui nous amènera directement à l’aéroport. Pas de bagages à manipuler et on sauve le taxi vers le bus, le bus et le taxi vers l’aéroport. On accepte donc de payer 2400 pesos qu’on partagera plus tard (6 adultes = 6 parts).
On a le temps alors on arrête au centre d’achat SM près de l’aéroport pour souper. J’ai pris des sushis dans un restaurant japonais. Du thon cru avec du riz qu’on mange avec des baguettes. C’est trop bon j’en prend deux fois hehehe. Ça bourre pas.  
On se retrouve donc à l’aéroport de Cagayan De Oro. Les problèmes de ID avec la famille Major sont vite réglés. Bertrand a bien géré ça. Tout le monde s’en va dans la salle d’attente sauf moi qui va dehors pour fumer. Je fais un saut au Dunkin Donuts mais pour le café … ils sont « out of stock ». Plus de café. Ok un chocolat chaud et un beigne. Ça m’a donné soif alors je traverse la rue et fais le tour des petits kiosques en sirotant un bon coke. Je fais quelques rencontres et, après avoir bien rit, je vais joindre les autres dans la salle d’attente.
Descente du Ferry à Balingoan. Bertrand surveille ses bagages.

Arrivée à Cagayan de Oro. Cette moto a son voyage ...


Embarquement dans l'avion pour Cebu

 Notre avion arrive finalement et on constate que ce n’est qu’un avion à hélice. Une autre chose que je vais essayer. Le vol se passe très bien mais l’atterrissage à Cebu a été brutal. Je crois que le pilote n’a pas vu la piste arriver. On récupère rapidement nos bagages et chacun chez eux en taxis. Il est 20h30 et on se reverra demain chez Bertrand.

vendredi 28 janvier 2011

DERNIÈRE JOURNÉE SUR L’ÎLE DE CAMIGUIN

On part demain Samedi. Rien à signaler. Les femmes adorent les Hot Springs alors on décide de planifier une saucette et un pique-nique cet après-midi. Internet ne fonctionne pas ce matin. Denis et Bertrand ont loué des vélos hier et vont faire une autre randonnée car la location est valide pour 24 heures.
On regrette seulement de ne pas avoir été sur « White Island » et sur « Mantigue Island » car la température n’a pas été suffisamment clémente pour des traversées en chaloupe et pour se baigner dans la mer. Ça nous fera quelque chose de nouveau à faire si on revient sur l’île. « Think positive ».
J’ai reçu mon linge tout propre dans une belle pile. C’est pas mal plus facile que de s’arracher les doigts à frotter. Ils ont même lavé mes sandales hehe.
On est finalement allé au « hot spring » où j’ai rencontré une filipina de 19 ans, Marjorie et une russe de 23 ans, Elena. Ici toute l’équipe m’examine quand je parle à une fille car ils veulent que je me case. Pas pressé. Ce sont des contacts seulement avec lesquelles j’aime jaser.

Petit ilôt qu'on a loué 70 pesos (1.75$) pour 3 heures. Même les
poules viennent quêter sous la table (en bas à droite).

Ils appellent ça un tricycle mais il y a quatre roues. Ça devrait être un
quadricycle. C'est une moto autour de laquelle ils ont monté une structure
pour enbarquer des passagers. C'est le moyen de transport le plus
populaire ici.
Un petit souper au restaurant entre gars nous fait du bien. On se rappelle mon souper d’hier.
-         « Je voudrais ce steak mais pas de sauce dessus … mettez la sauce de côté »
-         « oui monsieur pas de sauce »
-         « Pouvez-vous répéter ma commande »
-         « Oui monsieur un steak avec la sauce à part »
Tout le monde a suivi la conversation. Le steak arrive avec une sauce à part mais …. le steak dans la sauce. Ma gang de malades …
-         « Pouvez-vous me répéter ma commande svp »
-         « Oui monsieur un steak avec la sauce à part »
-         « et c’est quoi ça ? »
-         « Ce n’est pas de la sauce monsieur … elle est à part »
-         « Et tout ce jus qu’est-ce que c’est ? »
Juste à y voir la face je démissionne. Ils sont toujours prêts à aider et à nous satisfaire mais ils ne comprennent pas qu’on puisse manger un steak sur la plaque et non dans un bouilli. On s’en va bientôt alors pas question de se battre. De toute façon il n’a rien compris … la sauce était pourtant à part …
Ce soir c’est une pizza que je partage avec Bertrand alors il n’y aura pas de problèmes de jus. Il faut se coucher tôt parce que demain on déjeune à 7h00 pour ne pas manquer notre ferry de 9h00.
D’autres belle histoires des pays de l’est à venir …

LE DÉLUGE

Ce matin je me lève en retard car mon vin d’hier m’a aidé à avoir un sommeil profond. Il est 9h10 en ce 27 janvier et je me dépêche à aller au resto pour manger car il me semble qu’ils cessent le petit-déjeuner à 9h00. C’est le déluge. Non seulement il pleut énormément mais il y a de l’eau accumulée partout au sol. Ça va être une journée tranquille.
"I'm singing in the rain ..." Denis prend une vague qui vient de
claquer sur le mur de béton.

On ne voit plus très loin maintenant et la mer est déchaînée.
Chanceux, ils servent encore le petit-déjeuner mais me disent que mes amis ont déjà mangé. Pas de problèmes je déjeune seul. Mon lavage ? encore dégouttant. Faut que je trouve une solution car je n’ai plus rien à me mettre sur le dos et chaque jour la montagne de linge sale grossit.
Les fourmis ont finalement transporté les gros morceaux. Elles ont travaillé toute la nuit. Il ne reste que les miettes dans l’assiette. Elles forment donc une escouade spéciale d’environ une centaine de fourmis pour terminer le travail. Le problème ? Les maids qui font la chambre. Elles n’ont pas apprécié car à mon retour il y avait des cadavres partout. Efficace leur petit poison.
Internet ne fonctionne pas. Denis et Bertrand essayent d’avoir des billets d’avion en partance de Cagayan De Oro mais il n’y a pas de signal. Bertrand doit absolument être de retour à Cebu Dimanche car il organise une grande réception à laquelle, d’ailleurs, nous sommes invités.
On part donc à la recherche d’une agence de voyage dans le village de Mambajao. Une heure plus tard c’est réglé. On part Samedi matin par bateau lent vers la côte, on prend le bus jusqu’au terminal de Cagayan De Oro, on fait du taxi jusqu’à l’aéroport, on vole avec Cebu Pacific vers Cebu et finalement on prend un taxi pour aller chacun chez soi. Un seul problème, Analou et sa mère n’ont pas de ID. C’est obligatoire pour prendre l’avion. On va essayer de tout mettre sur Bertrand et voir ce que ça va donner. Peut-être Joyce pourra nous aider. Vous vous souvenez de Joyce ? la fille qui s’est occupée de moi quand ils ont perdu mes bagages.
Ici il y a deux (ou trois) guichets automatiques. Mais un seul prend les cartes internationales et il est en période de maintenance. Va falloir revenir demain.
De retour à l’hôtel je baisse les bras et je m’informe sur le service de nettoyage de vêtements (laundry). Ce sera prêt demain matin 10h00. Parfait. Je fais le compte et j’en ai pour 335 pesos (environ 8$). Je regarde la peau arrachée sur mon majeur et je me dis que ça vaut probablement la peine. Une autre affaire de réglée.
Il reste cependant un dernier petit détail. Denis a acheté des Tanduay Ice et il en reste dix. Il faudra boire ça avant de partir. Bertrand et moi sommes partant pour lui donner un coup de main. C’est un travail d’équipe. Quoi, on est ensemble ou on ne l’est pas … donc pas question de le laisser tomber. On se serre les coudes, c’est juste un mauvais moment à passer … hehe.

FOURMIZ

Les copains soupent dans leur chambre alors je fais de même. Je prend un salisbury steak, un steak haché finalement, que je fais livrer dans ma chambre. Je prend également une bouteille de vin pétillant italien, un Valsecco, que j’emmène avec moi avec une coupe à champagne.
Je m’installe confortablement devant mon ordinateur en attendant le repas. Ici il y a des fourmis partout. Je suis obligé de laisser mon ordinateur sur la chaise et de travailler en le portant sur mes jambes sinon il est envahi de ces bestioles. À l’extérieur ça ne me dérange pas trop mais j’ai peur qu’elles s’infiltrent à l’intérieur.
Y en a partout sur le bureau de travail à la recherche sûrement de quelque chose à manger. Le souper arrive. Ça doit sentir bon parce qu’elles affluent vers mon assiette. J’essaye de les repousser mais elles trouvent toujours un chemin. Je perd patience.
C’EST LA GUERRE …

Des centaines de fourmis affluent sur ma patate frite. On peut les
voir travailler même si la photo n'est pas très claire.
 
Je décide de les piéger en coupant une frite et en la plaçant dans le coin du bureau. Comme ça elles me laisseront tranquille. Ça fonctionne mais il y a des éclaireures qui continuent de m’envahir. Je fais donc un barrage d’eau pour les empêcher de venir sur mon côté et je pichnotte les envahisseuses de l’autre côté. J’ai presque réussi mais le bureau n’est pas de niveau et l’eau s’en va vers le fond laissant de grandes portes ouvertes par lesquelles elles s’infiltrent. Bientôt il y en a des centaines autour de la frite et une autoroute s’est formée entre la frite et l’appareil d’air climatisé. L’idée était de les effoirés quand elles seraient toutes autour de la frite mais je décide de les laisser faire et de voir comment elles opèrent. C’est fou, elles ont transporté la frite au complet dans leur nid en la décortiquant en petits morceaux. Quand le morceau était trop gros elles se mettaient à plusieurs pour le transporter. J’ai laissé aussi un scrogneugneux de mon steak haché qui a été un délice pour eux.
Fatigué de les voir travailler, je vais me coucher …

LA JOURNÉE DE LAVAGE

Aujourd’hui le 26 janvier il n’y a rien de planifié et il pleut, je vais donc … faire mon lavage. Je ne sais pas trop comment alors j’improvise. Paz m’a expliqué qu’il faut savonner et frotter surtout aux endroits qui sont les plus sales. Je met donc du savon sous les aisselles et je frotte avec le col de mes t-shirts. Ça devrait aller. Fier de mon travail et tout en sueur je met le tout suspendu à l’extérieur pour le séchage.
J’ai bien mérité mon petit-déjeuner. Je regarde le menu … ham ou hot-dog … je demande s’ils n’auraient pas du bacon par hasard. « Non monsieur pas de bacon ». Je prend donc la saucisse hot-dog avec mes œufs. Cinq minutes après Denis reçoit son assiette avec une montagne de bacon. Pardon ? « Viens ici toi ».
Après le petit-déjeuner Paz vient examiner mon lavage. « Avec quoi tu as lavé ? ». « Le savon de l’hôtel ». « C’est pas bon ça va faire des cernes blancs » et elle me donne un savon à laver. Faut tout recommencer. Je ne sait pas trop comment ne rien oublier. À force de frotter j’ai un morceau de peau qui est parti sur mon majeur gauche. Je lave quand-même cinq t-shirts et 7 bobettes et suspend le tout pour sécher. Il pleut à boire debout ça ne sèchera jamais. Je passe la journée à surveiller mon lavage et à le déplacer à l’intérieur, à l’extérieur, à l’intérieur, à l’extérieur …
Mon chalet ... le 126

L'intérieur de mon chalet. Denis à l'ordi et ... à la télé
 Dans l’après-midi les femmes sont retournées au Hot Spring pour se baigner dans l’eau chaude et ensuite nous sommes tous partis pour visiter un terrain à vendre non loin de l’hôtel. Le coût est de 1000 pesos du mètre carré soit environ 2,50$ du pied carré directement sur le bord de la mer mais aucun accès. Ce serait à négocier pour avoir des documents officiels.
Malgré tous les points positifs de cet endroit, moi je ne serais pas à l’aise d’acheter ici parce qu’il s’agit d’une île où il y a quand même sept volcans et que 100.000,00$ juste pour le terrain ce n’est pas rien. Je crois que cet argent serait mieux investi à des endroits comme Bantayan, Puerto Princesa et même Boracay.

lundi 24 janvier 2011

LE TOUR DE L’ÎLE DE CAMIGUIN

Notre chauffeur est arrivé à 11h00 tel que prévu. On est Lundi le 24 janvier 2011. On s’en va faire le tour de l’île et là c’est vrai.
Katibawasan falls : Le premier endroit visité ce sont les chutes Katibawasan. C’est une haute chute qui se déverse dans un bassin dans lequel on peut se baigner. La seule autre attraction c’est le singe à l’entrée qui attrape des bananes qu’on lui lance. Les souvenirs tels les t-shirts sont plus chers qu’ailleurs bien sûr.
J&A Fishpen : Nous nous sommes arrêté au Fishpen. On dîne sur des plate-formes flottantes entourées d’enclos de poissons. Ce restaurant est situé dans une petite baie à l’écart de la grand route.
 Santo Nino Cold Spring : Il s’agit tout simplement d’eau de source provenant des montagnes. Paz a été la seule à y mettre le pied et, semble-t-il et tel qu’annoncé, l’eau était froide. De petits abris sont accessibles tout le tour pour les pic-niqueux. Rien d’autre à voir on s’en va.
Soda Water Swimming Pool : Une piscine à l’eau pétillante ? Selon Paz on peut en boire mais … attention aux pipis. Il commençait à pleuvoir alors nous n’avons pas payé les droits d’entrée et sommes partis en ne regardant que par-dessus la clôture.
Old Church : Il s’agit d’une église construite en 1623 et détruite par l’éruption du Mt. Volcan en 1871. Voici son histoire :
« A brief account of Mt Volcan eruption
May 13, 1871
6:00 PM
     Cotta Bato, the capital of Camiguin island was
a quiet and attractive town verdant in its natural
wonders. Its peaceful shores provided strolling
grounds for its inhabitants as they basked under
the gracious moonlight Suddenly
Tranquility came to a hall as a sub-terranean
rumbling sowed undescribable terror. Hundreds of
houses and the churches crumbled into pieces,
the ground rolled and broke into deep crevices
with horrifying earthquake served only as prelude
to the destructive climax, a cstaclysm (sic) never
witnessed before. Mt. Volcan gave out its fiercest
and most violent outbreak.
6:20 PM
Cotta Bato was but a dreadful pile of
ruins. The single volcanic eruption buried a
beautiful town into obscurity.
     Hundred of lives were lost while the
survivors sought refuge in the open country
that gave them hope for tomorrow. »
Nous avons visité les ruines de l’église, du couvent et d’une tour. Pas de droits d’entrée à payer, juste une donation.
Sunken cemetery : Nous sommes passés durant la marée haute et le cimetière était complètement sous l’eau alors … rien à voir vraiment … on passe tout droit.
La chute Katibawasan.

J&A Fishpen où nous avons dîner.

On peut voir le Sunken Cemetery au loin. Il a été enseveli lors
de l'éruption du Mt. Volcan en 1871. Maintenant on ne voit que
la croix.
Terrains à vendre : On est allé voir deux terrains à vendre sur le bord de l’eau. Bertrand et Denis seraient peut-être intéressés à s’établir ici sur l’île.

LE BAHAY BAKASYUNAN RESORT

On est Dimanche le 23 janvier et, tel que promis, on fout le camp pour aller faire ce qu’on a pas fait hier … le tour de l’île. Le chauffeur aura 1300 pesos (32$) pour nous conduire car il est réservé pour tout l’après-midi. C’est un policier cette fois-ci.
On n’est pas allé très loin. Il nous a fait visiter le resort d’un membre de sa famille et après lui avoir ré-expliqué ce qu’on voulait il nous a emmené au BAHAY BAKASYUNAN RESORT. On tombe tous en amour avec cet endroit. Chalets individuels, piscine, restaurant, deux bars, internet, eau chaude, air climatisé, etc… Par contre c’est 100$ par nuit. On décide de prendre 5 nuits quand même. On fera le tour de l’île une autre fois.
Affiche du Bahay Bakasyunan resort avec
plusieurs photos.

Palmier éventail avec un chalet bas de gamme typique. La photo
de nos chalets suivra plus tard.
On dîne donc au restaurant pour tester le cuisinier hehehe. On a retourné trois bouteilles de vin vinaigrés (même le blanc n’était pas bon). Pour ma part je devrai essayer d’autres plats sur le menu car mes mâchoires ne sont pas assez solides pour mordre dans le steak. Un peu de piscine en après-midi. Bertrand, Denis et les femmes s’en vont à l’église alors j’en profite pour écrire.
On pensait revenir Dimanche avec le bateau mais Bertrand a une journée organisée chez lui ce même jour. Il faudra donc retourner à Cebu avant en trouvant un autre moyen de transport car il n’y a qu’un seul bateau vers Cebu et c’est Dimanche.

LE AHSR

En débarquant du bateau on prend un minibus pour nous faire visiter le tour de l’ïle et choisir un hôtel.
Il nous emmène au ARDENT HIBOK HIBOK SPRING RESORT (le AHSR). On trouve ça beau et, après la visite des cottages, on part négocier en force … trois gros gars contre une petite filipina :
-         « On voudrait les 4 cottages pour une nuit c’est combien ? »
-         « C’est 4900 pesos monsieur »
-         « D’accord mais on voudrait un rabais puisqu’on prend 4 cottages et qu’on restera plusieurs jours si on paye moins cher »
-         « Oui monsieur d’accord »
-         « Alors c’est combien avec le rabais ? »
-         « 4900 pesos monsieur »
-         « Écoutez on a des amis qui sont venus ici et ont payé moins de 1000 pesos par nuit, on voudrait le même tarif »
-         « Il n’y a qu’un seul moyen monsieur »
-         « Ah oui lequel ? »
-         « Il faut parler au Maire »
-         « Parler au Maire ? Bon d’accord … on prend juste une nuit. »
Ce n’est qu’une partie de la conversation puisqu’on a dû négocier pendant au moins 20 minutes avant qu’elle nous dise que le Maire était au deuxième étage en réunion. Ce lieu de villégiature appartient à la ville c’est pourquoi le Maire est impliqué. Il s’agit d’un endroit où les gens vont pour se reposer et pic-niquer en payant un droit d’entrée. Ils ont aussi quelques cottages et quelques chambres pour ceux qui veulent coucher.
Ils ont aménagé des bassins qui captent l’eau du sol probablement chauffée par le magma du volcan Hibok Hibok tout près. Selon l’allemand que j’ai rencontré sur le bateau, il y en aurait sept sur l’île. La dernière éruption daterait de 1991.
Il y a plusieurs bassins avec des températures semblables mais différentes.

Chalet typique. Denis et Paz à gauche et moi à droite.
On a passé beaucoup de temps dans cette eau. La température étant de 39 degrés Celsius, c’est une vraie thérapie pour le corps. Par contre on est Samedi alors les visiteurs affluent en grand nombre en fin d’avant-midi afin de profiter de cet endroit fabuleux.

LA TRAVERSÉE VERS CAMIGUIN

Cette fois-ci je n’ai pas pris de cabine. Seulement classe tout risque … hem touriste. Ça veut juste dire qu’on a l’air climatisée. C’est un grand dortoir avec des lits de deux étages. On est tous en bas. De toute façon le bateau n’est pas plein.
Il est 20h00 c’est le départ. On passe entre la ville de Cebu et Mactan Island. La mer est calme et ce sera une belle croisière. On sera là demain matin à 7h00.
Le lever du soleil sur la mer de Bohol.

L'équipe de pilotage à l'oeuvre.

Je n'avais pas beaucoup dormi mais enfin, au large, l'ïle de Camiguin.
Je n’ai pas pu dormir alors je traîne sur le pont supérieur près du poste de pilotage. J’ai discuté toute la nuit avec un costaud de l’Allemagne. Ça fait 10 fois qu’il va sur cette île. J’ai aussi discuté avec un Australien. Alors là c’est l’enfer. Il parle tout bas avec un accent qui rend ses phrases indécodables, en y ajoutant les bruits de moteurs et de vent il a dû s’apercevoir que je disais « oui oui » une fois de temps en temps juste pour lui faire plaisir. J’ai aussi discuté avec l’équipe de navigation. Finalement un autre Denis, un Philippin celui-là, avec qui on a convenu de se revoir le lendemain matin pour qu’il me donne les tarifs du « Secret Cove », un hôtel près de chez lui avec piscine et plage. J’ai essayé à plusieurs reprises de m’endormir mais sans succès. Ça marche pas quand j’ai du linge sur le dos.
On s’approche de l’île. Lever de soleil, pluie, arc-en-ciel tout y est. L’accostage a été très pénible. Ça a pris trois essais pour enfin se coller au quai avec l’aide de câbles lancés aux employés sur le quai.

DÉPART VERS CAMIGUIN ISLAND

21 janvier, on a une journée chargée de prévue. Le déjeuner, la préparation des bagages et on est en business. Paz et Denis doivent se présenter en cour devant un médiateur pour régler une histoire de facture exagérée de la part d’une dentiste. Elle a même texté des menaces à Paz. C’est l’affrontement. Paz n’a pas la langue dans sa poche et m’inpressionne vraiment beaucoup. Denis doit même la calmer à plusieurs reprises. Verdict ? le médiateur va prendre le 10 jours qu’on sera à Camiguin pour y réfléchir.
Pour retourner vers la maison on prend un minibus. Ce serait pratique de l’avoir pour la journée puisqu’il faut d’abord aller chez Bertrand et Analou. « On vous réserve jusqu’à 5h00, c’est combien ? ». Hummm 2000 pesos. Il n’en fallait pas plus pour détourner ce bus car on est trois à payer ce 50$.
On embarque donc les bagages et on part vers la résidence de Bertrand. On s’est perdu mais il est venu nous chercher à l’église. On nous attendait pour dîner car Analou avait préparé de bons petits plats. Bertrand s’est fait construire cette jolie maison l’an dernier. Deux étages et trois chambres c'est de toute beauté.
Bertrand et Analou nous attendaient avec un festin.

Quel joli petit minois ...


La maison vue de l'extérieur est impressionnante

On part donc vers le port avec notre zigoto de chauffeur qui est prudent et lent à l’extrême. Un petit gars a même couru après nous et nous a rattrapé. Un danger public. On finit par se rendre et on met en consigne nos bagages dans les bureaux de la compagnie au centre d’achat. On magasine et on soupe. On est vraiment à la dernière minute car on laisse du bon vin blanc sur la table. En courant on réussi à attraper la navette qui va au « pier 8 ».
Aucune vérification de bagages …  on embarque.

ON SE PRÉPARE À PARTIR ENCORE

Aujourd’hui Jeudi le 20 janvier, je vais avec Denis acheter quelques babioles pour faire des réparations sur la maison. On magasine aussi des sous-traitants pour la construction de ses maisons. On fait nos déplacements en tricycle les deux assis pratiquement un sur l'autre parce qu'on est corpulents. Il faut aussi surveiller la route car le conducteur ne voit pas toujours les nids de poule. Quand on passe sur un, il est préférable de se lever le derrière parce que ça cogne tellement que ça fait mal aux dents ... hehehe.


Assis dans le side-car du tricycle on peut bien voir la route.

Le patron du pizza hut fêtait sûrement quelque chose.

On passe le reste de l’avant-midi à réparer la porte de la salle de bain, la porte arrière et l’installation d’un lavabo dehors. En après-midi on retourne au grand centre d’achat pour quelques ajustements à mon ordinateur et pour acheter nos billets de traversée overnight vers Camiguin Island (1000 pesos chacun). Départ prévu demain soir 20h00.
On termine la journée dans un Pizza Hut hehehe. C’est Denis qui a rénové tous les Pizza Hut au Québec. Deux bons Mouton cadet blancs sont au menu. On part ensuite se coucher parce que la journée à été longue.

PREMIÈRE JOURNÉE À CEBU

On arrive vers 6h00 du matin. C’est une maison en rangée dans lequel il y a tout le confort voulu. Il reste beaucoup de réparations à faire cependant.
On réserve la journée pour le centre d’achat (very big) mais Denis en profite pour maganiser ses « containers ». Mon ordinateur doit être remonté et je l’apporte ainsi que Denis qui a des choses à faire ajouter.
Pendant toute la journée Gerry a re-refait tout mon ordinateur avec Windows 7 et Microsoft office 2007. Il a aussi grossi mon disque C : et réduit le disque D :. Il a installé plusieurs autre logiciels. Pour avoir magasiné tout ça je m’attends à une facture d’environ 10000 pesos (250$). Pas du tout. Il m’a chargé seulement 700 pesos et je lui ai donné 1000 (25$). C’est avec ses réparations que je peux écrire mes textes aujourd’hui.

Toute la bande est là. On passera plusieurs jours ensemble en vacances
dans quelques temps.

En fin de journée on a rencontré le cousin de Denis, Bertrand, qui est psychiatre, qui a aussi marié aussi une filipina et qui a aussi eu un bébé avec elle. Je commence à me sentir à part. On a fait connaissance ainsi qu'avec sa femme Analou, sa petite Arianne de 5 mois et sa belle-mère en soupant dans un restaurant Japonais. Il viendra avec nous à Camiguin Island alors on a le temps.

LA TRAVERSÉE

Denis et moi commençons le voyage en s’adressant aux saints, particulièrement San Miguel qui est … la bière la plus populaire aux Philippines. On promène Daniel, le fils de Denis, sur le pont arrière. C’est idéal pour faire des rencontres parce qu’il est un métis, Philipino-Canadien, avec des yeux semi bridés et de grosses joues. Tout le monde l’adore et on peut parler à qui on veut.

On laisse Iligan City derrière nous.

Le marin Denis qui visionne les obstacles au loin...

Je vais faire un tour dans ma chambre et constate que mes co-locataires sont déjà là. Une dame et sa belle-fille ainsi qu’un employé. Je leur lance un beau bonjour mais y a pas de réaction. Ils ont emmené une statue de la Sainte Vierge de deux pieds de haut qu’ils ont placé entre les deux lits à deux étages. Traumatisé, je sort et retourne vers le pont.
L’arrêt à Ozamiz est assez long, environ 3 heures. Là y a pas mal de monde. Quand on repart, Denis, Paz et le bébé sont déjà couchés. Il est environ 20h00. Moi, j’ai pas le goût et je reste dehors sur le pont arrière. J’ai passé une bonne partie de la soirée à fumer et écouter les filipinos chanter au karaoke. C’est vraiment l’enfer mais je résiste. Vers 1h00 du matin il y a un gars déguisé en femme et deux lesbiennes qui me font de grands sourires. Je vais donc … me chercher une bière. Peut-être que San Miguel m’assistera et me dirigera.
Une des lesbiennes me demande d’où je viens et se tasse pour me laisser de la place. Je transfère de banc et on se met à discuter. À 3h00 du matin je leur ai dis que je devais dormir un peu. Quand je suis entré dans la chambre la lumière était allumée et la mère était assise dans son lit me faisant un signe de l’œil qu’il y avait quelque chose dans son lit. J’ai failli perdre connaissance. C’était le bébé de son fils. Pas de nez, pas de lèvre supérieure et la tête en forme de poire et bleue. J’ai senti une grande pitié et j’ai discuté avec elle pendant plusieurs minutes avant de monter dans mon lit. C’était de naissance et elle avait déjà subit des opérations chirurgicales. Pour quel genre de vie se prépare-t-elle ? La vie est déjà si difficile là-bas. J’ai compris la présence de la Sainte Vierge car ils étaient en pèlerinage vers la cathédrale de Santo-Nino avec un retour prévu le soir même.
J’ai dormi environ une heure lorsque le système de son a lancé qu’il fallait se préparer pour le débarquement. On prend donc un taxi vers la maison de Mildred (frère de Paz) à Lapu-Lapu sur l’ïle de Mactan.

LE GRAND DÉPART

Aujourd’hui Denis et moi avons rendez-vous avec le maire d’Iligan city à l’hôtel de ville à 10h00. Denis veut lui expliquer son projet et voir ce que la Ville en pense ainsi que les arrangements possibles pour faciliter sa réalisation. Le Maire est occupé et ne peut nous recevoir mais on nous réfère au responsable de l’habitation Mr Rey Roque. Il semble enchanté de la présentation et nous demande de fournir des documents afin de les présenter au « Iligan City Housing Board » demain dans la journée. Ces documents n’ont été prêts que vers midi. Denis a reçu confirmation que le projet n’a pas été présenté et que nous aurons des nouvelles plus tard.
On trouve un bus pour nous conduire au port et c’est parti. Ce n’est pas le Super Ferry mais le Cebu Ferries finalement. C’est assez gros d’accord. Je dois ajouter qu’aux Philippines ils perdent souvent des bateaux. On prend même la photo de tous les passagers avant de partir. Pas trop rassurant. On passe aussi plusieurs fouilles avant de pouvoir embarquer ainsi que les chiens renifleurs.

AVATAR, le chien de la famille de Paz. C'est le seul chien que j'ai été
capable de toucher aux Philippines à date.

Notre traversier vers Cebu sur lequel nous resterons 14 heures.
À 16h00 c’est le départ. Le bateau est presque vide. En discutant avec d’autres passagers on apprend qu’on doit en prendre à Ozamiz. Ça nous fera visiter d’autres villes. On a rien à foutre alors qu’est-ce que cela dérange.

dimanche 23 janvier 2011

LES PRÉPARATIFS POUR LE DÉPART

On est lundi le 17 janvier. Denis et moi devont réserver un moyen de transport pour Cebu car il doit passer en cour vendredi prochain pour défendre sa cause contre la dentiste. On part à pieds. On visite des bureaux de Pilippines Airlines, Cebu Pacific Airlines et Super Ferry. On choisit le ferry non pas parce qu’il est moins cher mais pour l’expérience de la traversée. C’est sensiblement le même prix que l’avion. Moi ça me coûte 1354 pesos ou environ 34$. J’ai une cabine (4 passagers) plutôt qu’un dortoir. C’est ce que Denis choisit et pour lui, sa femme et son bébé c’est le même prix que moi.
Pour continuer notre marche on va au centre d’achat GAESANO. Non seulement c’est le gros kit là-bas mais c’est aussi le seul. Ensuite on se rend au marché public pour rencontrer John John qui a un kiosque de légumes. On revient à l’hôtel, toujours à pieds, pour prendre mon ordi. Il ne s’ouvre même plus. Quand je le met à « on » il part dans des tests qui finissent en queue de poisson. On réserve 5 poulets cuits sur la broche car ce soir c’est notre dernier souper à Iligan city. Denis invite tout le monde.

La tapette à mouches et à maringouins électrique de Denis.
Quel bonheur de l'avoir sous la main chaque fois qu'on
s'assoit sur le perron.

C'est comme ça qu'on répare les fils électriques.
En utilisant une échelle d'aluminium .... hmm.

Pour mon ordinateur, c’est le fils de l’organisateur de combats de coqs qui efface le disque et réinstalle Windows XP. J’avais Vista mais après plusieurs essais c’est la seule solution car on part demain. Il me fait une belle job mais y’a plein de choses qui ne marchent pas. On verra à Cebu.
Au souper c’est assez tranquille finalement et on se régale des fameux poulets, de frites Jollibee et d’un bouteille de vin que Denis a acheté chez GAESANO.

LES COMBATS DE COQS

On est Dimanche le 16 janvier et la journée s’annonce tranquille. Denis m’appelle et me dit qu’un de ses voisins organise des combats de coqs et que je dois y aller pour voir ça. Une bonne marche et c’est fait.
L’organisateur (dont je dois taire le nom) nous explique comment ça se passe. Ils attachent des couteaux d’environ 4 pouces à la patte gauche de chacun des coqs. Les coqs sont gauchers saviez-vous ça ? Les couteaux sont pointus et tranchants comme des lames de rasoir. Ensuite on les agaçent l’un l’autre et on les lâchent face à face dans un enclos. Pendant ce temps on se fait une idée et on parie. Les gagnants reçoivent le double de leur mise. Les paris doivent donc être égaux des deux côtés afin que les organisateurs ne soient pas obligés de débourser. Avez-vous tout compris ? Moi pas, mais en tout cas on verra ça plus tard.
J’avais entendu parler de ces combats mais, bien sûr, je n’en avais jamais vu car en Amérique du nord je ne crois pas que ce soit permis question cruauté envers les animaux. Je suis très défendeur de cette cause mais après réflexion je me suis dit que je dois me faire ma propre opinion sur la chose et que, malheureusement, trois coqs devront y laisser leurs plumes pour la science. C’est à 15h00 cet après-midi.
En attendant l’événement, Denis et moi on sirote notre mixture préférée (Tanduay Ice) pendant qu’on pitonne chacun nos ordis. Je commence à avoir des problèmes avec le mien car il est de plus en plus lent et parfois ne veux même pas afficher la page demandée. Je crois aussi que j’ai un problème avec le présent blog car j’essaie de répondre à un commentaire de ma sœur et quand je publie ça me dit que l’opération n’a pas réussie. Je ne sais combien de fois j’ai rééééécrit ce satané commentaire. Fais-toi-z-en pas ma petite sœur je vais trouver une façon de te répondre.
L’heure fatidique arrive. C’est l’énervement qui anime la foule que j’évalue à facilement une cinquantaine de personnes. Les femmes sont là mais se tiennent à l’écart. Les gars sont autour des coqs et des préparateurs afin d’évaluer leurs chances de gagner. Lequel est le plus gros, le plus agile, le plus nerveux, le plus combattif, enfin vous voyez le genre. Deux responsables prennent les paris. Denis et moi on mise 500 pesos chacun. On est les vedettes car les gens misent 10, 20 ou 30 pesos. Le secret est le suivant. On mise chacun sur un coq différent et le gagnant remet ce qu’il a gagné au perdant. Vieux mais pas cons. De cette façon c’est sûr qu’on ne perd pas.
Lame pointue et coupante comme une lame de rasoir installée sur
la patte gauche de chacun des coqs avant le combat.

Le combat est commencé. La dispute du territoire est impressionnante.

Les coqs sont très beaux et pleins de couleurs. Les couteaux sont installés le combat peut commencer. Les deux protagonistes se sautent dessus. Denis et moi on a nos 500 pesos en l’air pour gager. Nos mises sont refusées sauf qu’on prend 200 pesos pour Denis. Tout doit être égal maintenant. Les coqs sautent en se donnant des coups de pattes. Même pas 15 secondes et un coq est déjà mort. Denis a gagné.
Bon d’accord maintenant on sait comment ça marche et on réussi nos mises pour les deux autres combats. Je gagne une fois et Denis gagne une fois.
Les coqs qui perdent sont morts en général, sinon c’est un juge qui détermine le gagnant. C’est une mort assez rapide je dois dire. La façon habituelle consiste à leur couper la tête. Tout le monde sait qu’elles vivent encore après hein ? d’où l’expression « courir comme une poule pas de tête ». Je ne sais donc pas quelle méthode est la plus douloureuse mais le combat est une méthode qu’on pourrait qualifier d’expéditive.