jeudi 12 mai 2011

RETOUR À NAVAL

Aujourd’hui le 12 mai je saute hors du lit tôt pour prendre des photos du lever de soleil qui est de notre côté. Après le petit-déjeuner, on retourne à Naval mais, pas si simple. On ira d’abord sur le continent au nord de Leyte, à Jubay en bateau, on fera le tour de la pointe nord en passant par Caroyocan en moto, on ira voir le père de Mary Jean à Villalon, et finalement on prendra un autre bateau vers Naval. C’est l’aventure.

La première traversée se passe bien et des membres de la famille de Mary jean nous attendent déjà. Après quelques discussions, et des photos discrètes de leurs huttes, on prépare les motos. Une qui transportera les bagages et l’autre les passagers. Les routes ne sont carossables qu’avec des motos. Les autos n’ont pas accès à cause de la largeur des ponts. Des ponts vous dites ? On parle plutôt de madriers collés ensemble pour faire un passage d’à peine un mètre de large. Mais ça passe.

Arrivé chez le père de Mary Jean à Villalon, nous sommes attendus. Je paye une caisse de bière et quelques gâteries et on discute de tout et de rien. Les femmes préparent un lunch. Je fais le tour et j’aperçois des enclos pour les cochons (5) et lorsqu’ils les lavent, les égouts se déversent directement dans l’océan. Faut bien nourrir les poissons …

Le père de Mary Jean ne parle pas beaucoup ni sa nouvelle femme d’ailleurs mais ils restent souriants et sympathiques. Mary jean et moi sommes allé prendre une marche dans le secteur question de faire un peu le tour du village. Nous avons aussi été voir la sépulture de son grand-père Caneja qui a tout développé ici pour la famille.

Il commence à se faire tard alors il faut penser à rentrer. On nous amène en moto vers le port. Je profite du temps d’attente pour visiter les lieux. Quelques photos des alentours et de l’école et c’est le départ. Traversée sans anicroches on retourne à l’hôtel. Les enfants et la maid viennent nous rejoindre et nous faisons de la piscine ensemble avant de se retrouver chez Joe pour le souper. Les enfants ont adoré.
Lever de soleil sur la mer des Philippines, le détroit de Biliran et
au-dessus de l'île de Biliran.

Nos moyens de transport terrestre et des
membres de la famille de Mary Jean.
C'est leur maison directement au bord de la mer.
Un pont !
Le papa, la belle-maman et des membres de la famille.

On s'installe dans la salle à dîner pour être plus confortables.
Derrière c'est la cuisine.

À l'hôtel Mary Jean s'est baignée avec les enfants. Thérésa dans
ses bras et Érica à sa droite. L'autre je ne sais pas.
La maid est debout à droite.

On termine cette longue journée à l’hôtel en prenant une bière avec nos nouveaux amis.
Michael, très sympathique, est un camionneur en Alabama et est amis intime avec une filipina, Genevi, qui est presque toujours avec lui. Il vient souvent ici mais voudrait bien qu’elle le rencontre aux États-Unis. Elle n’est pas très chaude à l’idée d’aller vivre la plupart de son temps dans une cabine de camion. Ils n’ont pas l’air d’être beaucoup en amour mais ce n’est pas mes oignons.
Peter, l’homme au grand cœur, demeure sur l’île mais passe quelques jours à l’hôtel parce qu’il aide une personne âgée et qu’elle est à l’hôpital (c’est Peter qui paye tout bien sûr). C’est un écossais qui vit ici avec une filipina qui s'appelle Michelle. Son language est coloré et les mots « fuck » ou « fucking » sont insérés autant de fois qu’il est possible de le faire dans une phrase. Ça donne quelque chose comme ceci : « I took that fucking bottle and I put the fucking wine in my fucking glass ». Nous l’avons donc baptisé affectueusement “fucking Peter”. Ça le fait bien rire. On a été souvent ensembles et le plaisir qu’on a eu à écouter les histoires abracadabrantes de fucking Peter je vous dis pas. J’inclue une vidéo, vous allez constater par vous-mêmes :


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