mercredi 11 mai 2011

LE TOUR DE L’ÎLE HIGATANGAN (première partie)

Mercredi le 11 mai, Mary Jean me réveille pour prendre des photos du lever du soleil mais je n’ai pas réagi qu’elle m’a dit. Hum trop de vin la veille ? On a de l’électricité. Surpris on s’empresse de brancher la pile de la caméra et les téléphones. On prend notre petit déjeuner constitué d’œufs et de toasts au beurre d’arachide. Surprenant n’est-ce pas ?

Départ donc à 10h30 dans notre petit bateau … toka toka toka toka … on fait le tour de la banquise qui est déserte et magnifique … toka toka toka toka … on passe le bout de l’île et on arrive de l’autre côté. Les paysages sont de toute beauté et à couper le souffle. Des rochers sculptés par les vagues depuis des millions d’années tiennent parfois par miracle en équilibre sur leur base. L’eau environnante est vert bouteille mais aussi transparente que s’il n’y en avait pas. Les bancs de poissons qui nous ouvrent le chemin. Les étoiles de mer évachées sur les coraux tout au fond. Je ne me tanne pas, je regarde partout et je « shoote » à qui mieux mieux avec ma caméra. On est comme dans un monde irréel. Les toka toka du bateau rebondissent sur les rochers et nous reviennent en écho. Le soleil dans toute sa force est là qui nous réchauffe la couenne. Les petites plages désertes entre les rochers semblent nous prier de venir les visiter. Je voudrais rester ici le reste de ma vie.  

Retour à la réalité. Mary Jean fait signe au pilote de se « beacher ». Il y a une longue plage pour ainsi dire déserte sur laquelle on va s’arrêter pour visiter et, bien sûr, prendre des photos. Seuls quelques gamins sont là pour pêcher probablement leur dîner. On veut marcher la plage au complet par contre ce n’est pas vraiment du sable mais plutôt des fragments de coquillages. Je regrette de ne pas avoir apporté mes gougounes avec moi. On revient et on prend des photos.

Mary Jean s'est habillée sexy pour la journée ...

... sous mon regard attentif.
Je suis assis en avant donc je voyage à l'envers ...

Ce rocher tient par miracle. Je n'irais pas dormir en dessous.

Des plages parsemées de rochers sculptés.

Mary Jean prend sa marche pour le photographe.

Tiens-le bien. Ce bloc de roc est au milieu de la plage.
Il a dû "débouler" d'en haut.

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