On va donc en ligne pour le vol vers Caticlan. À notre tour tout va bien sauf que mes bagages pèsent 57,1 kilos. Le maximum est de 20 kilos par personne. Je dois donc payer 17,1 kilos à 150 pesos le kilo. Un total de 2565 pesos (à 42 pesos/$CAN ça fait 61$). Je n’ai pas le choix car aucun arrangement n’est possible pour les reprendre à mon retour (Je repasse par Cebu après Boracay). Pendant qu’on est en ligne je libère le porteur en lui donnant 150 pesos. Normalement c’est 100 pesos mais il a été très patient. Quand c’est terminé on va dehors pour fumer. Merde alors ! J’ai oublié d’enregistrer la bouteille de Brandy. Je dois repasser le rayon X alors pour 1,50$ je ne veux pas de problèmes. Je la mets sur un comptoir près de l’entrée et je dis au gars « Joyeux Noel » et il me fait « Merci beaucoup monsieur». Hehehe au moins un heureux.
On passe le guichet pour les frais d’aéroport. C’est 200 pesos chacun. On cherche la gate 8. Y’en a pas. On trouve un corridor et un escalier qui mène à l’étage au dessous. Parfait, la gate 8 est là. Pas d’indication du vol sur les écrans. Tous les vols semblent y être mais pas le nôtre. Pour savoir ce qui se passe je dois attendre que les préposés de Cebu Pacific Airlines ouvrent le kiosque. Finalement ils sont là. Je m’informe et ils corrigent la situation. Embarquement à 5h10 tel que prévu. Margie est nerveuse. C’est son baptême de l’air. Décollage à 5h40. Malgré la pluie nous avons eu un très beau vol.
Une heure plus tard nous atterrissons à Caticlan. À la sortie de l’aéroport les touristes doivent s’enregistrer. On trouve nos bagages. Margie en prend deux et je m’occupe des trois qui restent. Pour prendre un tricycle vers le port il faut attendre en ligne pour payer 100 pesos afin d’en réserver un. Margie fait l’innocente et court-circuite la ligne. Nous nous rendons au port finalement sous la pluie.
Les porteurs se lancent vers nous. « Un seul pas deux ». Ils ne comprennent pas et se mettent à deux pour apporter le tout sur le bateau. En entrant au port il faut payer 25 pesos pour les frais de port, 50 pesos de frais pour l’environnement et 75 pesos pour le bateau. Et ce par personne. Un total de 300 pesos. On passe les rayons X. Là ils ont vu mon couteau. Ils en frissonnent. « C’est un souvenir … ne vous en faites pas ». Pas question d’emmener ça sur l’île. Je dois le laisser en consigne et le reprendre lors de mon départ.
Les deux porteurs demandent à être payés 100 pesos chacun. Ma température monte mais je paye. Pas question de se battre ici surtout pas pour 2,50$. J’ai peur cependant pour mes cadres et mon appareil photo qui sont sur le toit du bateau. Tout va être mouillé. Finalement c’est pas si pire. En arrivant sur l’île de Boracay je prends un autre porteur pour 100 pesos. C’est la valse des cent pesos ici …
Un autre tricycle vers l’hôtel « Alla Luna Rossa » pour combien ? Non, 200 pesos. Le chauffeur ne savait pas où était notre hôtel. Il nous a donc « droppé » sur une rue transversale. On a dû marcher avec nos 57,1 kilos de bagages de la rue vers l’hôtel. J’ai baptisé ce chauffeur plusieurs fois. Avez-vous calculé combien j’ai dépensé ? Moi oui. Un total de 4215 pesos.
Nous arrivons à l’hôtel à 7h45 épuisés. Réservation ? Quelle réservation ? F*ck. Une chance que j’ai imprimé le document d’Agoda avant de partir. Ils avaient une réservation pour un canadien mais ce n’était pas moi. Aucune note n’est venue d’Agoda me dit le manager. On a quand même eu une belle chambre. On déjeune sur place à l’hôtel pour 540 pesos. On part ensuite prendre une marche. On fait un tour dans l’océan qui est d’un vert magnifique.
Magasinage dans le secteur. J’achète, après quelques consultations, un kit pour le snorkeling à 2300 pesos. Ça me servira pour tous mes voyages près de l’océan. La dernière fois je n’ai pas aimé mettre dans ma bouche un tube qui a servi je ne sais combien de fois par je ne sais quel genre de monde. Au retour je m’étais gargarisé deux fois avec du Listerine. La journée se termine par un souper à la pizza et une bière chez « Shakey’s ». Demain il faudra prendre le « beat » de la place.
Dans l'avion. On part pour Boracay ... son rêve et celui de la majorité des gens d'ici. |
Dans la soupe bleue jusqu'au cou .... (Robert Charlebois). |
Margie s'est fait faire une tasse Boracay à son nom. |
C'est ta fête ... C'est ta fête ... aujourd'hui ... C'est chez Shakey's qu'on a pris notre premier Boracay repas. |
Le soleil se couche. |
Margie est heureuse sur cette plage. |
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