lundi 30 mai 2011

DÉPART DE BORACAY

Margie est finalement venue me rejoindre dans le lit mais elle n’a pas arrêté de se lever et de faire le pied de grue. On est maintenant lundi le 30 mai et il est 4h00 du matin. Malgré que je n’ai pas beaucoup dormi, il faut se lever car nous avons un avion à prendre. On prend un petit déjeuner rapide chez Andock’s et on embarque les bagages dans le tricycle. Il fait la navette entre l’hôtel et les motorbikes. Dommage que nous ne l’ayons pas su en arrivant. La moto nous amène donc au port et la valse des 100 pesos recommence.

On prend ensuite notre traversier et je décide de ne pas aller chercher mon couteau laissé en consigne. J’avais payé 15$ et j’aurai des troubles tout au long de mon retour vers le Canada parce que maintenant ils passent les valises au rayon-X en entrant dans l’aéroport et non quand on fait leur enregistrement au comptoir comme c’était le cas avant.

Après avoir remis nos bagages on se dirige vers la salle d’attente et là, ils fouillent nos bagages à main. Ils ont sorti ma pâte à dent, un briquet, mon Scope, et autres liquides.

- « Faut mettre ces articles dans vos bagages monsieur »
- « Mais je n’ai plus mes bagages. Ils sont au comptoir »
- « Vous pouvez les faire sortir pour mettre tout ça dedans monsieur ».
- « Et si je refuse ? »
- « On met tout ça aux poubelles monsieur »

Je vais t’en faire un « monsieur ». Si tu t'imagines que je vais encore aller attendre en ligne derrière pour qu’ils cherchent mes bagages tu te mets le doigt dans l’œil. Je lui fais donc signe de jeter tout ça.

On s’assoit donc au casse-croûte pour prendre un petit déjeuner. Pendant ce temps ils appellent les passagers pour différents vols mais pas le nôtre. On s’informe et ils nous disent que notre avion est en retard. Finalement on embarque mais j’ai peur d’être en retard pour ma correspondance à Cebu. J’aurais pu prendre un vol direct vers Manille mais je ne voulais pas laisser Margie seule pour un voyage en avion. J’ai donc fait Caticlan-Cebu-Manille pour l’accompagner.

Arrivés à Cebu je croyais avoir du temps pour discuter avec Margie entre les deux vols mais, à cause du retard, en sortant de l’avion ils me dirigent directement vers la salle d’attente du vol pour Manille. Un bisou sera seulement ce que j’aurai le temps de lui faire ainsi qu’une promesse de garder le contact.

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