Je contacte donc la maman qui viendra cet après-midi me rencontrer à l’aéroport au Terminal 3. J’arrive plus tôt et je cherche le « Cebu Pacific – Lost luggages department ». Pas facile à trouver. Finalement, je finis par aller au kiosque de sécurité à l’entrée de l’aéroport qui m’émettent une passe pour entrer dans la section des bureaux. Je rencontre enfin la responsable des bagages perdus qui m’annonce la bonne nouvelle :
- « Vos bagages sont … à Kota Kinabalu, en Malaisie »
La seule chose qui me passe par la tête : Les chanceux.
- « Il n’y a cependant pas de vols vers Manille avant plusieurs jours. »
- « Et moi ? Je fais quoi ? Elles contiennent tout mon linge, tous mes souvenirs et mes cadeaux »
- « On va vous les envoyer chez-vous par courrier » me dit-elle.
- « Je veux les avoir à ma porte et je ne veux pas que ça me coûte un sou »
- « Pas de problèmes monsieur. Ayez confiance »
- « Dans combien de temps ? »
- « Deux à trois semaines monsieur »
La seule chose qui me passe par la tête : Les chanceux.
- « Il n’y a cependant pas de vols vers Manille avant plusieurs jours. »
- « Et moi ? Je fais quoi ? Elles contiennent tout mon linge, tous mes souvenirs et mes cadeaux »
- « On va vous les envoyer chez-vous par courrier » me dit-elle.
- « Je veux les avoir à ma porte et je ne veux pas que ça me coûte un sou »
- « Pas de problèmes monsieur. Ayez confiance »
- « Dans combien de temps ? »
- « Deux à trois semaines monsieur »
Deux à trois semaines ? Mais qu’est-ce qui est si long ? Je remplis tout de même encore des formulaires pour le suivi. Dans le fond je me dis que c’est une bonne affaire car j’aurais eu à me promener avec tous ces bagages et j’aurais eu à débourser je ne sais combien pour le surplus de poids. Les prenant en mains, ils vont payer ce que ça coûte pour les envoyer à ma porte. Mais je serai loin et le contrôle sera difficile.
En sortant j’ai un peu de difficulté à rejoindre la mère de Mary Jean mais on finit par se retrouver. Après les bisoux d’usage je l’invite à souper à l’hôtel. On discute de ses installations ici. Elle a un penthouse où elle fait la cuisine pour des étudiants. Elle adore cet hôtel. C’est la première fois qu’elle y met les pieds et se promet d’y revenir. Avant de partir elle me dit de ne pas m’en faire avec les bagages car elle a des contacts chez Cebu Pacific Airlines et elle va les pousser.
Après son départ je prends une dernière douche et je saute dans la navette qui me mènera au Terminal 1 de l’aéroport international Ninoy Aquino de Manille. Devant ce bordel, je suis content de ne pas avoir toutes mes valises avec moi. Enregistrement au comptoir de Korean Air et je traverse dans la salle d’attente en payant, bien sûr, les frais d’aéroport. Mon départ est prévu pour 1h00 du matin (le 1er juin).