vendredi 4 février 2011

VERS ASTURIAS

Aujourd’hui, 31 janvier, Denis s’est levé avec un nouveau projet. On s’en va à Asturias pour rencontrer la cousine de Paz qui a un cancer. Elle est mariée avec le vice-maire (Joel DumDum) et nous serons reçus chez eux. Retour prévu demain.
On va donc au AYALA (Centre d’achat) de Cebu et ils nous prendront là pour le reste du trajet. Environ une heure sur la crête des montagnes avec des précipices des deux côtés. Ma gang de malades … Ils auraient pu passer ENTRE les montagnes mais non ils ont préféré suivre la crête. Le chauffeur connaît la route et, même s’il conduit trop vite à mon goût et celui de Denis, ça se passe assez bien.
Nos hôtes ont une grande maison avec quatre chambres et je ne sais combien de domestiques. Ils sont là tout autour. Un qui balaye le balcon, un qui s’occupe du terrain, un qui lave une des trois voitures, une qui lave le linge, une qui prépare le repas, une qui s’occupe de la fillette, etc… On ne fait plus la différence entre ceux qui restent là et les employés.
En plus d’être vice-maire, Joel a une business de soudeurs. Il a 720 employés actuellement travaillant dans une usine Japonaise de construction de bateaux. Il a également un violon d’ingres alors ils nous invitent Denis et moi à aller voir ça. C’est un terrain immense avec 420 coqs de combat. On fait le tour. Il y a cinq employés pour s’en occuper. Certains demeurent même sur ce terrain. Il y a des couveuses et toutes sortes d’enclos pour différentes étapes dans la vie des coqs ainsi qu’une arène de combat. On a même eu droit à deux combats amicaux avec de petits gants de boxe miniatures installés sur les ergots arrières. Faut voir ça. Pas question de blesser un coq. Il en a déjà payé un 25000 pesos (625$). C’est une passion pour lui.
Cebu vue de la montagne. Après cette crête on est de l'autre
côté de l'île vers Asturias.

Notre hôte possède pas moins de 420 coqs de combat. Chacun a
son enclos privé et son perchoir.

Un combat tout ce qu'il y a de plus amical.
Pour le souper ils ont invité une fille de 23 ans avec son bébé. La femme de Joel me demande :
- « quel âge as-tu ? »
- « J’ai 58 »
- « Elle a 23 et tu as 58 ? hummm c’est correct »
Ben dis donc … je ne sais pas c’est quoi son calcul.  
Le reste de la soirée se passe dans la maison à jouer avec les enfants (y en a partout) et à pitonner notre ordinateur. Devant les propositions d’affaire de Joel, Denis pense qu’il serait bon de rester un peu plus longtemps. On verra ça demain.
On a une chambre pour nous quatre. Denis, Paz et Daniel dans le grand lit et moi dans le petit lit craquant.

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