dimanche 13 février 2011

DÉPART POUR ILIGAN CITY

Paz m’a dit ce matin qu’elle demanderait à sa sœur de réserver une chambre pour moi au ELENA TOWER INN à Iligan city. Le bateau part à 7h30 ce soir et il faut être prêt. On fait nos bagages et on s’en va au SM. Le centre d’achat n’est pas très loin du port et on peut mettre nos bagages en consigne.
Magasinage oblige j’achète enfin un petit calepin de poche. Jusqu’à aujourd’hui j’écrivais mon blogue de mémoire. Après quelques jours je ne me souvenais pas toujours ce qui était arrivé. À partir de maintenant je prendrai des notes.
L’histoire de l’embarquement se répète. On est finalement à la dernière minute. On laisse de la pizza à Margie pour amener à ses enfants (elle en a quatre : 14, 12, 10 et 3 ans) et on cale notre dernier verre de vin. Je laisse Margie en plan. Elle ne vient pas avec nous car elle a son rendez-vous avec la dentiste demain.
On est en classe touriste encore. On pourrait payer 100 pesos moins cher dans des couchettes dehors mais l’air climatisé est très apprécié. J’ai finalement dormi. Environ 5 heures de sommeil. Je me suis réveillé pour l’accostage à Ozamiz et voir le lever du soleil.
Des dizaines de couchettes bien enlignées et très jolies attendent les
passagers de la classe touristes. Daniel est maintenant un habitué.

Sur le pont arrière il y a une cantine et un karaoke. Quand je ne dors
pas c'est là que je passe mon temps.

Le lever du soleil à Ozamiz.
Le paysage ici est de toute beauté. Des montagnes entourent la ville et les sommets semblent inatteignables. On a l’impression que personne n’est jamais monté si haut. J’ai pris des photos mais elles ne peuvent rendre la grandeur, la majestuosité (nouveau mot) et la profondeur de ce qu’on voit. Non plus l’expérience qu’on est en train de vivre avec les odeurs de la mer et du fuel. On n’entend pas les sons tels les bruits de moteurs, le sifflet du bateau, les sirènes de police au loin. On ne voit pas la vie autour tels les enfants qui courent, les travailleurs qui sortent les containers, les passagers qui se déplacent et les filipinos qui s’égosillent au karaoke. Tout ça à la lumière orangée d’un soleil qui se lève. C’est comme voir des photos de la tour Eiffel et être là, devant elle, à la contempler. Bref, il faut vivre le moment présent et je me sens privilégié d’être ici.

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