Jeudi le 17 février. Il faut que j’aille chercher des sous. J’ai vu un guichet non loin de l’hôtel alors je m’y rends. Ils ne prennent pas les cartes internationales et pas de possibilités de retirer au comptoir, même avec mon passeport. Je prends donc un jeepney qui m’emmènera à la BDO où je suis sûr que ça fonctionne. Ils chargent 200 pesos (5$) par transaction.
Je reviens à pieds et me rends chez Paz. Très longue marche. Sur mon chemin je vois un tout petit chien dans le fossé pluvial. Il ne bouge pas, il grelotte et me regarde avec des yeux à te faire craquer. Il est à moitié dans l’eau et cette partie est verdâtre. Il est sûrement là depuis longtemps. Je ne sais pas quoi faire mais, en tout cas, pas question de le laisser dans l’eau. Le seul moyen de le sortir est de mettre un pied dans l’eau. Ah non pas encore. Va falloir faire sécher mes sandales de nouveau. Allez. Le pied dans l’eau j’approche la main pour l’agripper par le cou et whaaarff … il a failli me croquer la main. Peut-être il est blessé et ne veut pas qu’on le touche. J’ai essayé plusieurs stratagèmes mais rien à faire, il veut me bouffer la main. Ben coudon, reste là. Et je suis parti avec un pied mouillé. Ça faisait flouch floc flouch floc flouch floc …
Après mon séjour chez Paz je quitte en prenant un jeepney (j’ai été chanceux qu’il passe). Paz était partie chez le médecin.
Je suis finalement à l’hôtel et j’attends l’ascenseur. Le téléphone sonne. C’est Denis. « Viens t’en Paz a ramené des steaks. Mais des bons cette fois-ci car ils proviennent d’Australie. John va aller te chercher. Amène les bouteilles de vin ». Avec sa fille on est trois sur la moto et on retourne d’où je viens. Ils étaient bons en ta. On s’est payé toute une traite et on a même vidé les deux bouteilles de vin. En plus il reste des steaks. On se fera une autre bouffe sous peu.
Le petit chien est dans le fossé et il n'y a rien à faire pour le sortir de là. |
Denis pose fièrement avec ce steak Australien qui s'est avéré ... un délice. |
L'équipe de chanteurs ... hic. Des amis pour une soirée. Antonio est à droite. |
John me ramène dans la soirée. Dans la chambre je m’aperçoit que je n’ai plus de Sprite pour mon gin alors je descends en bas pour en acheter. « Not abélébolle », « Aaaargh ». Y’a une chanson qui joue au karaoke mais le chanteur n’a pas une voix très puissante. Je sors la mienne et on finit par me refiler le micro. « Viens t’assoir ». J’ai finalement passé la soirée à chanter avec eux. Antonio (63 ans), un employé de l’Université, a bien pris soin de moi tout le temps afin que je ne manque pas de bière. On était cinq et ça m’a coûté 8 grosses bières « Red Horse » pour la gang. Ils opéraient pas mal car ils en ont payé eux aussi. J’étais un peu pompette quand je suis sorti de là mais j’avais juste l’ascenseur à prendre. Antonio m’a laissé son numéro de téléphone en me disant que je peux l’appeler n’importe quand si j’ai besoin de quelque chose.
Après tout ça, j’ai passé une très bonne nuit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire