Le mini-van arrive, on est 26 dedans. Quatre en avant, trois debout sur le pare-choc en arrière et 19 à l’intérieur. Le chauffeur est aussi cinglé que les autres. Denis me fait remarquer qu’il y a plein de leds allumés dans le tableau de bord mais ça n’a pas l’air de fatiguer le chauffeur plus qu’il faut. Ça fait des couleurs jaunes et rouges, c’est plus attrayant. En plus il y a un lousse d’environ un quart de tour sur le volant mais, pas de problèmes, on dépasse avec ça. Pendant la randonnée on se fait doubler par une auto et un autobus. La réaction de Denis : « Y’en a des plus fous que nous autres ».
Le dîner a été préparé et payé par Frédéric, le nouveau venu (Welcome Frédéric !). On lui remboursera plus tard car on est trois à payer pour les 26. Denis est très sollicité. « Denis ça prend de la liqueur », « Denis il faut de la bière », « Denis l’entrée est de 25 pesos par personne », « Denis la table c’est 110 pesos », etc… On fera les comptes demain. Moi, j’ai vidé deux dépanneurs qui avaient de la Tanduay Ice froide soit, dix en tout.
On arrive à la plage de Midway. Ils appellent ça comme ça parce que, semble-t-il, c’est à moitié chemin entre Iligan City et Cagayan de Oro. La plage est très belle et, après le dîner et quelques bouteilles, on s’en va dans la mer. C’est ma première vraie saucette depuis mon arrivée aux Philippines.
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Dans le minivan on est 26 pour aller au pique-nique. Il y a encore
de la place. |
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Il y a toujours plein de bouffe. Du poulet, du poisson, du riz, etc...
En plus du droit d'entrée il faut aussi payer le kiosque. |
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C'est pas Cuba mais c'est ce que j'ai vu de mieux à date. |
Pendant la baignade John John vient nous rejoindre dans l’eau. Denis lui demande d’apporter de la bière avec lui. Il part mais ne revient pas. Je vais donc chercher deux Taduay Ice qu’on commence à siroter. John John revient finalement avec trois bières ouvertes. Pas le choix, faut les prendre. On se retrouve donc dans le milieu de l’océan avec les mains en l’air une avec une Tanduay Ice et l’autre avec une bière. Pas question que nos liquides se mettent à goûter salé. Pour ajouter à l’ambiance on se met à chanter. Et on n’était même pas chauds imaginez.
En général quand Denis et moi on entre quelque part on prend le contrôle de la place. On n’est pas gêné comme eux. Paz nous traite de clowns quand on est ensemble. Je ne vous ai pas conté quand on était avec le cousin Bertrand on chantait à tue tête « frère Jacques » en canon dans les transports publics hehe. Ça faisait rire les locaux.